Cotation Belle remontée du cours français fin 2017
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À 6,68 €/kg de carcasse fin décembre 2017, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer a terminé l’année 19 centimes au-dessus de sa valeur de 2016 (+3 %) et 23 centimes au-dessus de celle de 2015 (+4 %). La baisse des disponibilités en agneaux dans les exploitations françaises et le dynamisme de la demande autour des fêtes ont en effet soutenu la cotation tout au long du mois de décembre. Malgré une augmentation de 4 % en livres sterling fin décembre, l’agneau britannique cotait en revanche 1 % sous sa valeur de 2016 en euros (à 4,49 €/kg de carcasse), en raison de la dépréciation de la livre par rapport à la monnaie européenne.
Royaume-Uni La production reste orientée à la baisse
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La production britannique de viande ovine a de nouveau reculé en novembre (-7 % à 25 100 téc) suite à la diminution des abattages d’agneaux (-7 % à 1,1 million de têtes) et d’ovins adultes (-10 % à 124 000 têtes). En cumul depuis juillet 2017, la production enregistre ainsi une chute de 10 % par rapport à la même période de 2016, liée notamment à la baisse de 10 % des abattages d’agneaux. Les résultats du recensement de juin 2017 faisaient pourtant état d’une hausse de 3 % du nombre d’agneaux présents dans les exploitations britanniques, ce qui porte à croire que d’importantes disponibilités restent encore à sortir. Les reports d’abattage d’agneaux sur 2018 pourraient donc être conséquents.
Chine Des importations dynamiques en 2017
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Après deux ans de baisse, les importations chinoises de viande ovine sont reparties à la hausse en 2017, grâce au regain de demande sur le marché intérieur. À 226 200 téc en cumul de janvier à novembre, les achats ont grimpé de 10 % par rapport à leur niveau de l’année précédente, avec une augmentation particulièrement marquée en novembre (+80 %/2016, à 20 500 téc). Les importations ont progressé depuis toutes les principales provenances : +1 % depuis la Nouvelle-Zélande à 131 100 téc, +26 % à 90 900 téc depuis l’Australie, +55 % à 2 800 téc depuis l’Uruguay et +13 % à 1 400 téc depuis le Chili. Malgré le développement, à titre expérimental, des importations de viande ovine réfrigérée en provenance d’Australie et de Nouvelle-Zélande, les achats restent constitués à quasi 100 % de viandes congelées, à 91 % non désossées.