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Comment promouvoir et développer les viandes sous label rouge ?

Jean-Pierre Arcoutel, président de la section ovine de Fil rouge © D. Hardy
Jean-Pierre Arcoutel, président de la section ovine de Fil rouge
© D. Hardy

« Au-delà de leur qualité gustative, les viandes label rouge portent des valeurs de bien-être animal, de traçabilité et de respect de l’environnement qui sont trop souvent ignorées du grand public. Avec l’association Fil rouge, nous mettons en place une nouvelle communication pour mettre en lumière les atouts de nos viandes. Cette campagne s’appuie sur les réseaux sociaux et un nouveau site internet avec une carte interactive qui localisent les éleveurs et les bouchers à côté de chez soi. Actuellement, nos cahiers des charges sont très normatifs avec par exemple, une surface minimale par animal en bâtiment. Nous devons traduire ces cahiers des charges en langage compréhensible par les consommateurs. Nous devons aussi rappeler que nos troupeaux passent l’essentiel du temps dehors et que ce sont eux qui entretiennent les paysages.

Des périodes de production en phase avec la demande

Le plan de filière ovin, construit dans le cadre des États généraux de l’alimentation, appelle à une montée en gamme avec l’objectif de passer de 17 % d’agneaux vendus sous labels officiels de qualité actuellement à 30 % d’ici cinq à dix ans. Si les distributeurs veulent jouer le jeu en mettant en avant les labels, à nous de réussir à étaler la production pour mieux répondre à la demande des consommateurs. Pour y arriver, la contractualisation devra contenir des éléments de volume et de prix mais aussi de période de vente. Actuellement, entre un tiers et la moitié des brebis qui élèvent leurs agneaux sous la mère rentrent dans le cadre d’un label, d’une IGP ou du bio mais les périodes de production ne collent pas toujours avec les attentes des distributeurs. Contrairement aux bovins, les labels agneaux sont très liés à une région et, dans les magasins, il n’y a pas de concurrence entre label. Sachons saisir cette chance ! »

« Nous devons réexpliquer nos cahiers des charges »

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