Aller au contenu principal

Des bonnes conditions de travail pour la pérennité d’un projet agrivoltaïque

Pour assurer la pérennité d’un projet agrivoltaïque, il est indispensable que la charge supplémentaire de travail pour l’éleveur soit raisonnable.

Le gestionnaire peut prévoir un espace dédié à la manoeuvre des engins et notamment de la bétaillère.
Le gestionnaire peut prévoir un espace dédié à la manoeuvre des engins et notamment de la bétaillère.
© DR

Les gestionnaires de centrales photovoltaïques doivent s’assurer que l’éleveur a toujours accès à celles-ci afin de pouvoir intervenir à sa guise sur ses animaux. L’accès doit donc être permis sept jours sur sept et 24h sur 24. L’éleveur doit, en contrepartie, se plier aux règles de sécurité établies par le gestionnaire de la centrale. À savoir, il n’est pas censé poser de système de fermeture supplémentaire (un cadenas par exemple) sans en discuter avec le gestionnaire. De même, certains gestionnaires demandent que l’éleveur les tienne informés de ses allées et venues, ce qui peut représenter une lourdeur d’organisation certains jours.

Permettre l’accès à la bétaillère et aux engins de travail

L’éleveur doit également pouvoir entrer dans le parc avec ses véhicules (voiture, tracteur, bétaillère) notamment pour le déchargement et le chargement des animaux mais également pour apporter le foin, l’aliment ou les tonnes à eau si besoin.

Enfin, bien que l’éleveur n’ait pas une activité d’ordre électrique sur le parc photovoltaïque, le fait de travailler dans un tel environnement peut-être source d’incident. Il est recommandé de suivre une formation « Habilitation électrique H0B0 », sur une journée, afin d’identifier les dangers liés au courant électrique.

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
"Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">L&#039;éleveur se tient devant ses brebis en bergerie.</em>
« Nous distribuons trois kilos bruts de betteraves fourragères par brebis pour le lot au pâturage en hiver »
Dans les Côtes-d’Armor, Ida Prigent et Nicolas Le Provost pratiquent deux périodes de mises bas par an pour leurs brebis…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre