Aller au contenu principal

Mercedes X250D 4Matic BVA7 Power
Le pick-up étoilé

Nous avons mis à l’épreuve sur tous les terrains le pick-up Mercedes Classe X dans sa version la plus huppée, dotée d’un 4 cylindres de 190 ch. Bilan après 2 000 kilomètres.

Dernier arrivé sur le marché des pick-up, Mercedes avait la difficile mission de se démarquer avec un véhicule fidèle à son image premium, tout en utilisant une base technique commune à celle du Nissan Navara, lui-même déjà rebadgé Alaskan chez Renault. Au premier regard, il faut reconnaître que le Classe X se différencie nettement avec de nombreux éléments de carrosserie qui lui sont propres. Le traitement de la face avant et des feux arrière lui donne une stature en phase avec la marque à l’étoile. Ce constat est d’autant plus marqué lorsque l’on découvre l’habitacle entièrement revu, qui adopte une planche de bord inspirée des berlines Mercedes. Moins visible, le Classe X se différencie également du Navara par ses trains roulants. En revanche, côté motorisation, Mercedes conserve à l’identique le 4 cylindres 2.3 dCi décliné en deux puissances 163 et 190 ch. Nous avons essayé le plus puissant des deux, accouplé à une boîte automatique à 7 rapports. Mais en cette fin d’année, la gamme se voit complétée par le X350D 4Matic, dopé par un moteur Mercedes V6 3 l de 258 ch accouplé à une transmission 4x4 permanente, elle aussi d’origine Mercedes. De quoi encore faire grimper des tarifs pourtant déjà copieux avec le 4 cylindres. Notre modèle d’essai, dans sa finition haut de gamme Power et doté du pack Style, dépasse les 50 000 € TTC. Et inutile de vouloir récupérer la TVA, ce pick-up n’est malheureusement disponible qu’en double cabine.

On aime

Confort et tenue de route

Agrément moteur/boîte

Habitacle haut de gamme

Design réussi

On aime moins

Tarif élitiste

Double cabine uniquement

Écran non tactile

En action Confortable sur la route et sécurisant en tout terrain

Le confort de conduite sur route du Mercedes classe X nous a impressionné, vu le niveau de prestation atteint pour un pick-up. L’insonorisation de l’habitacle est digne d’une routière. Pour un engin de plus de 2 t, la conduite est précise, avec un roulis bien maîtrisé dans les courbes. Le confort reste ferme, mais c’est largement mieux que bon nombre de concurrents équipés d’une suspension arrière à lames. Le moteur est suffisamment coupleux pour une conduite dynamique, bien secondé par une boîte automatique réactive. Au niveau consommation, on arrive à rester facilement sous les 10 l/100km sur les routes secondaires. Sur autoroute en revanche, on approche plutôt les 11 l/100km.

Les aptitudes tout terrain de ce pick-up bourgeois sont remarquables. Malgré des pneus typés route, nous nous sommes surpris à gravir de fortes pentes dans des prairies humides, toujours avec un sentiment de sécurité. La boîte auto réactive et le contrôle de vitesse en descente se sont révélés efficaces dans ce genre de situation. À noter qu’un blocage de différentiel arrière est disponible en option. Sa garde au sol de 20 cm (22 en option) nous a paru suffisante pour le franchissement.

La capacité de chargement du Classe X fait figure de référence pour un modèle double cabine. Sa voie élargie permet d’obtenir une largeur de 1,22 m entre les passages de roues, de quoi charger une europalette en largeur. La longueur de caisse de 1,59 m est également généreuse. La charge utile atteint 1 t et la charge remorquable 3,5 t. Au chargement, la suspension à ressorts hélicoïdaux ne s’affaisse pas plus qu’un modèle à lames.

La gamme

Les trois motorisations structurent la gamme avec les X220D et X250D équipés du 4 cylindres en 163 et 190 ch, le X350D se distinguant par son V6 de 258 ch. Le X220D se décline en deux finitions Pure et Progressive, uniquement en boîte manuelle à 6 vitesses. La première est disponible en simple propulsion ou 4x4 enclenchable avec gammes courte et longue. Le prix de base du X220D s’échelonne de 36 780 à 41 980 € TTC. Le X250D offre davantage de configurations. En finition de base Pure, il impose la transmission 4x4 en BVM6 ou automatique à 7 rapports. Au second niveau Progressive, il se décline en propulsion ou 4x4, avec dans les deux cas, le choix de la BVM6 ou BVA7. Le X250D accède également à la finition plus huppée Power, associée uniquement à la transmission 4x4 en boîte manuelle ou auto. Le X250D s’affiche à un tarif de 39 780 à 49 691 € TTC, sans option. Au sommet de la gamme, le X350D est doté d’une transmission 4x4 permanente et d’une BVA7. Son prix atteint 51 708 € TTC en finition Progressive et 56 081€ en Power, qui intègre de série la climatisation automatique et l’avertissement de franchissement de ligne actif.

:-) Le grand écran de l’ordinateur de bord affiche de nombreuses informations, auxquelles on accède facilement en naviguant avec les commandes au volant.

:-) La vision 360° proposée en option sécurise les manœuvres de cet engin de 5,34 m de long pour 2,11 m de large (avec les rétroviseurs), grâce à 4 caméras offrant une vue d’ensemble autour du véhicule.

:-) Les rails implantés sur les trois côtés de la caisse permettent d’ajuster très facilement la position des anneaux d’arrimage.

:-I L’ouverture électrique de la vitre arrière améliore la ventilation de l’habitacle sans la climatisation, mais sa découpe entrave la visibilité.

:-I Les marchepieds inclus dans le pack Style sont plus utiles pour le design, que le côté pratique pour monter et descendre du pick-up.

:- (En l’absence de commodo à droite du volant, celui de gauche se voit greffer la commande d’essuie-glace, en plus du clignotant et du code/phare. Ça fait beaucoup… En dessous, le petit commodo dédié au régulateur/limiteur surprend un peu au début.

À la loupe « Mercedes a su mettre sa patte »

Le Classe X profite de l’avantageuse suspension arrière à ressorts hélicoïdaux du Nissan Navara, dont il se différencie par une voie élargie, une garde au sol abaissée et des freins à disques à l’arrière. Outre des performances routières améliorées, ces évolutions ont une répercussion sur les dimensions du véhicule, qui est plus large de 4 cm comparé au Nissan. En revanche, il affiche une largeur de caisse record au niveau des passages de roue.

Le large habitacle fait la part belle au confort. Le traitement de la planche de bord respecte les standards de la marque. Difficile d’imaginer que l’on se trouve dans un pick-up. On se rassure avec les plastiques durs en partie inférieure, qui pourront mieux supporter les aléas d’un véhicule utilitaire. Dans cette finition Power, le sommet de la planche de bord et les sièges à réglages électriques sont revêtus de similicuir. On dispose d’un équipement très complet incluant la clim auto, l’ouverture et le démarrage sans clef, les phares (à leds) et essuie-glaces automatiques… Les commandes de climatisation, indépendantes de l’écran sont pratiques, mais implantées un peu bas derrière le levier de vitesses. Dommage que le volant ne soit réglable qu’en hauteur et pas en profondeur. Les places arrière sont confortables, mais elles conservent un dossier assez vertical. Leur assise s’escamote pour dégager un coffre qui est le bienvenu, car les espaces de rangement sont peu nombreux dans l’habitacle.

L’écran ne se pilote que par l’intermédiaire du pavé tactile situé entre les sièges. Sa maîtrise requiert un certain temps d’adaptation. Un écran tactile est plus intuitif sur ce point. La navigation dans les menus est en revanche un modèle de simplicité. On apprécie également la qualité de l’affichage.

Entretien Seulement deux ans de garantie

Aucun souci pour accéder aux différents filtres, niveaux et à la batterie. Il faut dire que le compartiment moteur est prévu pour accueillir un V6. Pour un véhicule premium, on aurait pu s’attendre à une ouverture du capot par des vérins à gaz. Le plein d’Adblue s’effectue par une seconde trappe sur l’aile gauche du véhicule. Dommage que la garantie constructeur ne soit seulement que de deux ans, quand d’autres constructeurs affichent trois, voire cinq ans pour son cousin Navara.

Fiche technique

Moteur/transmission

Puissance : 190 ch

Couple maxi : 450 Nm de 1 500 à 2 500 tr/min

Type de moteur : 4 cylindres en ligne

Cylindrée/puissance fiscale : 2 298 cm3/8 ch

Énergie : gazole

Type de transmission : boîte auto à 7 rapports

Châssis

Diamètre de braquage : 13,4 m

Type de suspension AV/AR : triangles indépendants à ressorts hélicoïdaux/ressorts hélicoïdaux

Pneumatiques : 255/60 R19

Dimensions du véhicule/poids

L/l/h : 5 340/1 920/1 819 mm

Empattement : 3 150 mm

Poids à vide : 2 251 kg

PTAC : 3 250 kg

PTRA : 6 130 kg

Charge utile : 999 kg

Réservoir de gazole : 73 l

Dimensions de la benne

L/l/h : 1 587/1 560/431 mm

Consommation (données constructeur)

Urbaine/extra urbaine/mixte : 8,3/8/7,7 l/100 km

Budget

Prix catalogue (sans/avec options) : 49 691/53 473 € TTC

Garantie : 2 ans

Pays de fabrication : Espagne

Les plus lus

Le Skiterre se compose de deux grands skis qui assurent le contrôle de la profondeur et de la position de la lame.
« Le Skiterre, un outil intercep simple et productif »
Vignerons en Anjou, Nicolas et Christophe Moron se sont équipés d’un outil de travail du sol intercep Skiterre.
Vigneron plantant une nouvelle parcelle avec des pieds de Pinot noir dans la vallee de la Marne en AOC Champagne.Droit de plantation.
Quand FranceAgriMer exaspère les viticulteurs

FranceAgriMer joue un rôle essentiel dans l’attribution des aides. Face aux dossiers chronophages, aux contrôles…

Pellenc - Un robot à chenilles dans les vignes

Pellenc dévoile un robot à chenilles pour les vignes, le RX-20.

Le Dyna-Drive est un outil de travail du sol auto-animé réalisant un mulchage en superficie.
« Le Bomford Dyna-Drive est un outil interrang entre le rolofaca et le rotavator »

Jérôme O’Kelly utilise depuis quatre ans un outil de travail du sol auto-animé.

Chargement d'un camion citerne de la coopérative viticole CRVC (Coopérative régionale des vins de Champagne) enlèvement d'une cuvée chez un vigneron adhérent durant les ...
Vin en vrac acheté à prix abusivement bas : que peut changer la condamnation de deux négociants bordelais

En pleine crise viticole, un jugement se basant en partie sur un article issu de la loi Egalim vient de condamner deux…

Taille de la vigne avec le sécateur électrique viticole sans fil Mage Sam 25, fonctionnant avec batterie au Li-ion, à Mâcon, dans les vignes du Vitilab, en octobre 2022
Lutte contre le gel : « Il faut réserver la taille tardive aux parcelles viticoles les plus gélives et pas trop chétives »

Benjamin Bois, chercheur à l’institut universitaire de la vigne et du vin Jules Guyot, en Bourgogne, a travaillé sur la taille…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole