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Industries agroalimentaires et représentation professionnelle
Lancement de la CPME Alimentaire

Une nouvelle structure est créée pour mieux représenter les PME de la production alimentaire « made in France ». L'initiative concerne notamment les brasseurs et les entreprises de boulangerie

© Adepale/Adocom

Ce 17 novembre, l’Adepale ou Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (260 entreprises et 50 000 collaborateurs à travers 400 sites implantés en France pour un chiffre d‘affaires de 15 Md€), regroupant des entreprises des aliments conservés, des légumes secs, des glaces et surgelés, du traiteur frais, du riz et de la quatrième gamme, a créé la CPME Alimentaire (nom sans doute provisoire), une branche faisant partie de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

L’idée est de mieux défendre des petites et moyennes structures de la production alimentaire en France qui ne se sentent pas, ou plus, suffisamment représentées par l’Ania. L’Adepale avait du reste quitté l’Ania en juillet 2020.

Jérôme Foucault, président de l’Adepale, a expliqué, lors d’une visioconférence ce 17 novembre, qu’une structure ad hoc permettrait d’éviter d’être assimilé « à des entreprises internationales qui fabriquent ici ou là pour tel marché européen, tel marché mondial », ce qui n’est « pas tout à fait notre philosophie ». Il estime aussi que l’Ania est « très influencée par les problématiques des entreprises internationales qui pèsent d'un poids significatif dans ses instances et dans sa gouvernance ». Le président de l'Adepale revendique un « ADN différent : 99,5 % de nos adhérents sont des transformateurs en France » et un souci de lier les entreprises à leur territoire.

Dans un premier temps, les deux organisations définiront des propositions communes pour relever les nouveaux défis. Les premières mesures concerneront bien évidemment les difficultés liées à la crise sanitaire mais la CPME Alimentaire veut aussi travailler sur des « relations commerciales équilibrées pour partager la valeur ».

Brasseurs de France et entreprises de boulangeries

Lors de cette conférence, les initiateurs du projet ont indiqué pouvoir compter, au sein de la CPME Agroalimentaire, sur la présence des Brasseurs de France, de la Fédération des vins et spiritueux et de la Fédération des entreprises de boulangerie/pâtisserie, notamment.

Brasseurs de France a toutefois précisé à l'AFP qu'il restait parallèlement membre de l'Ania, sans faire d’autre commentaire. Et du côté de la Fédération des entreprises de boulangerie (FEB), on se déclarait un peu surpris. Alors que le nouveau directeur général (successeur de Mathieu Labbé, désormais conseiller du ministre délégué au Commerce extérieur au ministère de l'Europe et des affaires étrangères) n’a pas encore pris ses fonctions, il est peu probable qu’une telle décision soit effectivement actée en ce moment. La FEB rappelle simplement qu’elle est bien adhérente à la CPME.

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