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Un casse-tête pour s’installer pédicure indépendant

Marie-Sophie Prétot, secrétaire de l'ANPB."Les éleveurs doivent nous aider à obtenir la reconnaissance du métier de pareur." © A. Conté
Marie-Sophie Prétot, secrétaire de l'ANPB."Les éleveurs doivent nous aider à obtenir la reconnaissance du métier de pareur."
© A. Conté

Les pédicures indépendants sont confrontés à un vrai parcours du combattant pour s’installer. « D’une région à l’autre, l’enregistrement du pédicure ne se fait pas dans la même chambre consulaire (chambre des métiers, des commerces ou de l’agriculture), celles-ci se renvoient la balle. Il en va de même pour le régime de Sécurité sociale : certains sont à la MSA, mais d’autres sont au RSI. Compte tenu du besoin de pédicures en France, c’est aberrant d’être confrontés à autant d’obstacles », dénonce Marie-Sophie Prétot, secrétaire générale de l’Association nationale des pédicures pour bovins (ANPB). Nous avons besoin d’une reconnaissance administrative de la part des chambres consulaires et d’avoir un seul régime social de référence ». Pédicure bovin n’est pour le moment pas considéré comme un métier mais comme une simple activité, d’où ces difficultés. Les pédicures viennent donc de relancer une démarche d’inscription du diplôme au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Le diplôme est délivré par le CFPPA du Rheu.

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