Aller au contenu principal

Enquête FRCuma Ouest
Moins de travail grâce aux Cuma désileuses

D´après une vaste enquête menée par la FRCuma Ouest, les désileuses automotrices partagées en Cuma remportent un vif succès auprès de leurs adhérents.


« La première raison pour adhérer à une cuma désileuse automotrice, c´est la recherche d´un gain de temps, avance Marie-Christine Blondiau de la FRCuma Ouest. Cette motivation transparaît au premier rang de l´enquête que nous avons réalisée l´hiver dernier auprès de 102 adhérents de Cuma désilage à travers le Grand Ouest. »
Les économies de temps annoncées vont de quinze minutes à deux heures et demie, avec une moyenne approchant une heure. En déléguant la distribution de l´alimentation à la Cuma, 96 % des adhérents enquêtés apprécient de réduire la pénibilité du travail. Les éleveurs travaillant seuls y trouvent aussi une certaine sécurité ; ils savent que leurs animaux seront soignés en cas de pépin.
©D. R.


Pas seulement réservées aux gros quotas
Ce que les exploitants recherchent aussi à travers les Cuma désileuses, c´est la distribution d´une ration de qualité, « avec un mélange plus homogène, davantage d´aliments incorporés dans la ration et une meilleure maîtrise des quantités distribuées ». Avec ce mode de distribution, 86 % des éleveurs enquêtés signalent une amélioration des performances techniques des animaux.

Malgré les avantages cités, les appréhensions des exploitants avant d´adhérer à une cuma sont nombreuses. Le principal frein évoqué, c´est le coût. Il faut compter en moyenne 5500 euros par an et par exploitation. Le coût peut s´avérer un obstacle à la création d´un groupe. « Toutefois, il convient de le relativiser en tenant compte du gain de temps dégagé et de l´amélioration des performances animales, » avance Marie-Christine Blondiau. « Un coût d´adhésion trop élevé peut aussi être à l´origine de la dissolution de groupes, signale pour sa part Daniel Moreau de la FDCuma de Loire-Atlantique. Cela a été le cas pour deux groupes du département. Il est important que les éleveurs approchent au plus juste le coût d´adhésion avant de s´engager. »
Parmi les autres craintes les plus fréquemment citées par les éleveurs viennent ensuite la compatibilité des bâtiments d´élevage avec la machine, qui dépasse souvent les 2,60 m de hauteur, ainsi que les risques de pannes des désileuses.

Autre enseignement de l´enquête : contrairement à une idée reçue, les Cumas désileuses ne sont pas uniquement réservées aux gros quotas. La majeure partie des exploitations adhérentes dispose en effet d´une référence comprise entre 200 000 et 300 000 litres et 5 % des élevages ont un quota inférieur à 200 000 litres.
Les groupes comptent de quatre à quatorze adhérents dans les Cumas enquêtées. Le plus souvent, ils sont entre six et dix. D´un groupe à l´autre, la durée des tournées apparaît très variable : de 45 minutes à deux heures. Tout dépend du nombre d´adhérents, du temps de déplacement et de l´accessibilité des bâtiments. « Pour un tiers des Cuma, trois heures suffisent pour boucler le tour, pour un autre tiers, il faut compter entre trois et quatre heures, et pour le reste, plus de quatre heures sont nécessaires », précise l´animatrice. Quant au kilomètrage effectué, là aussi les écarts sont importants. De 4 km pour la tournée la plus courte à 50 km pour la plus longue, avec une moyenne à 26 km par groupe.

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

<em class="placeholder">Maxime Besnard, éleveur, dans sa luzernière.</em>
« La réussite de l’implantation de la luzerne tient à une somme de petits détails »
Installé en Ille-et-Vilaine en bio, Maxime Besnard sème quatorze hectares de luzerne par an en association avec du trèfle nain et…
<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière