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Agrial Eurial toujours offensifs sur la bio

Atteindre une collecte de 140 millions de litres de lait bio, contre 62 millions en 2017. Tel est l'objectif 2022 de la coopérative Agrial.

© Les 300 & bio

Pour accompagner ses adhérents éleveurs de bovins laitiers qui souhaitent passer en bio, la coopérative Agrial a reconduit une aide à la conversion de 30 €/1000 l. Elle avait été remise en 2015 après une pause dans l'accompagnement des conversions. La grille de prix (celle de Bretagne sert de base pour tous les adhérents) a bénéficié d'une hausse de la valeur des grammes de matière grasse, à 5 €/g. La MP reste inchangée à 7 €/g. En 2017, le prix payé (TPC TQC) a été en moyenne de 472 €/1000 l.

L'objectif d'Agrial est de passer de 62 millions de litres de lait bio collectés à 100 millions en 2020 (300 exploitations lait de vache bio) et 140 millions d'ici 2022. "Ce plan vise à améliorer l'auto approvisionnement d'Eurial ; la branche transformation laitière d'Agrial achète actuellement environ 15% des besoins. Et à assurer le développement de ses activités bio", indique Bruno Martel, président du conseil métier lait de vache biologique. Eurial dispose déjà d'une large gamme de produits bio : beurre (Grand fermage) et crème, ultra frais (MDD et marque Bio'Nat), poudre de lait pour l'industrie agroalimentaire.

Un développement focalisé sur le marché français

Il y aura de l'innovation et des lancements de produits laitiers bio en 2018, pour les ventes en grande distribution. La demande de l'industrie agroalimentaire est aussi croissante. Par exemple, pour des poudres de lait pour la chocolaterie, pâtisserie, et les fabricants d'ultra frais. "La restauration hors foyer cherche aussi de plus en plus de bio. Par exemple, Senagral fait des yaourts bio pour des menus Mac Donald's. Notre développement est focalisé sur le marché français".

Mais la bio chez Agrial, c'est aussi les céréales, les légumes, les vergers, la viande... "Agrial compte 750 agriculteurs bio et demain ils seront plus de 1000." La coopérative a lancé une démarche d'identification des agriculteurs bio : "Générations bio". "D'ici juin, nous voulons avoir une organisation transversale qui créera du lien entre les métiers, pour monter des projets communs. Par exemple, créer des groupes d'échanges sur des thèmes de lutte alternative, de pratiques agronomiques... Des actions où des agriculteurs de différentes productions pourront échanger, entre bio, mais aussi avec les collègues en conventionnel", développe Bruno Martel. 

Plus d'informations sur reussir.lait.fr

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