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Le Cniel valide son budget pour un an et sort provisoirement de sa crise de gouvernance

L'interprofession laitière pallie l'urgence : un budget pour pouvoir lever la contribution volontaire obligatoire (CVO) en janvier. Et la validation des grandes orientations de son plan triennal. Reste à en préciser les actions, ainsi que la répartition du budget. 

<em class="placeholder">vaches dans une prairie pour illustrer France Terre de Lait, la RSE de la filière laitière française</em>
Il reste à préciser la répartition du budget entre les différentes actions de la feuille de route triennale de l'interprofession laitière.
© Cniel Archives

Pour sortir de la crise qui agite l'interprofession laitière, les quatre collèges (producteurs, coopération laitière, transformateurs privés et commerce restauration) se sont mis d'accord lors d'un conseil d'administration le 20 novembre, sur la reconduction du budget du Cniel à l'identique, pour un an.

La répartition des contributions reste aussi identique, pour une année. Ainsi, la CVO (contribution volontaire obligatoire) abondée par les producteurs de lait est de 1,22 euros les 1000 litres et celle des transformateurs de 0,442 €/1000 l. Les quatre collèges ont également validé le cadre du plan d'actions 2026 - 2028, qui visera notamment à « renforcer les actions sur les territoires », indique Marc Delage, président du Cniel. 

Ces deux décisions permettront au Cniel de lever la CVO en janvier, pour assurer la continuité des services de l'interprofession. L’État doit encore avaliser le plan triennal et publier l’arrêté d’extension avant le 31 décembre au Journal officiel. 

Il reste à préciser la répartition du budget entre les différentes actions de la feuille de route triennale. « Il y aura encore des séances de travail d'ici l'assemblée générale le 16 décembre, qui validera cette répartition », précise Marc Delage. 

Mais les désaccords persistent 

Marc Delage, premier président issu du collège des distributeurs, est parvenu à faire valoir l’intérêt général et la pérennité de l’interprofession aux différents collèges. Cet accord met sur pause la crise de gouvernance qui sévit au sein de l'interprofession. Pascal Le Brun, du collège coopération, avait démissionné de la présidence à la mi-octobre, « face à la difficulté de trouver un consensus politique au sein des différents collèges composant l’interprofession ». Les désaccords, notamment entre la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) - qui fait partie du collège producteurs avec la Confédération paysanne et la Coordination rurale - et la Fnil (transformateurs privés), concernent entre autres le rééquilibrage de la contribution au budget de l'interprofession et la révision de l'indicateur économique "Valorisation beurre poudre". 

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