Aller au contenu principal

Lait bio : Triballat Noyal se lance dans l'équitable

Arnaud Ménard, de Triballat Noyal, explique les engagements du label équitable et pourquoi la laiterie s'y est engagée.

Arnaud Ménard, responsable filières et relations agricoles, chez Triballat Noyal
Arnaud Ménard, responsable filières et relations agricoles, chez Triballat Noyal
© I. Sachet

Arnaud Ménard, responsable filières et relations agricoles, à Triballat Noyal, lors de la table ronde de l'OP lait bio Seine et Loire, a expliqué que la labellisation équitable certifie une relation constructive déjà existante avec les producteurs. Un accord cadre a été signé fin 2020 avec les 52 exploitations adhérentes à l’OP lait bio Seine et Loire (sur 90 exploitations lait de vache bio sous contrat avec Triballat). L’équitable concerne ces 52 producteurs (17 millions de litres). L’équitable est porté par la marque Tante Hélène, qui représente environ 40% du chiffre d’affaires (60% est porté par la marque Vrai). Le lancement commercial ne date que de quelques mois. "Nous commençons avec cette marque dédiée aux magasins spécialisés bio, car la clientèle est plus réceptive à l'équitable qu'en grande surface classique, elle prend plus le temps avant d'acheter. Mais cela reste un pari sur le fait que le consommateur va traduire son attente pour la rémunération des éleveurs en acte d'achat. Notre vigilance et celle de l'OP, c'est de bien placer le curseur sur nos engagements réciproques (charte de production, engagement sur le prix du lait) : ne pas faire de sur qualité qu'on ne sera pas capable de valoriser, mais il ne faut pas non plus faire de la sous qualité, au risque de se fermer des marchés. Notre ambition est d'aller plus loin ensuite, en faisant labelliser toute l'activité de Triballat Noyal." La balle est dans le camp de la distribution et des consommateurs.

Lire aussi : Le lait En direct des éleveurs labellisé Agri-Ethique

L'équitable est un label et est donc soumis à des contrôles externes. L'équitable impose plusieurs  engagements : les producteurs doivent être organisés en collectif, donc en OP par exemple ; l'engagement est pluriannuel ; il faut créer un fonds de développement alimenté par les ventes et c'est l'OP qui le gère, pour accompagner les installations et transmissions par exemple ; assurer la traçabilité pour garantir le lien entre le produit étiqueté et le lait sous contrat équitable ; répondre à des attentes sociétales et environnementales ; garantir un prix rémunérateur qui tienne compte des coûts de production. Il existe déjà beaucoup de labels, une dizaine pour les produits alimentaires. Triballat Noyal a choisi Biopartenaire, un label équitable utilisé uniquement dans les magasins spécialisés bio.

Prix du lait réel payé moyen 2020 pour les adhérents de l'OP livrant Triballat-Noyal : 497 €/1000 l.

Les plus lus

 Chauffeur-Ramasseur de lait
Lactalis veut réduire sa collecte de lait en France

La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats…

Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Après maïs, il est conseillé de semer dense (15 kg/ha de ray-grass pur, 13 kg/ha de ray-grass + 5 à 13 kg/ha de trèfle, 13 kg/ha de ray-grass + 8 à 10 kg/ha de vesce, ...
Quel couvert semer après un maïs ?

Très présents dans la nouvelle PAC, les couverts ont des atouts agronomiques, environnementaux et pour l’alimentation des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière