Aller au contenu principal

Biolait et LPO organisent des rencontres à la ferme sur la biodiversité

En Pays de la Loire, c'est un partenariat original impliquant le consommateur que présentent le collecteur de lait bio Biolait et la Ligue pour la protection des oiseaux.

"Nous démarrons en Pays de la Loire, où le conseil régional soutient cette action", indique Ludovic Billard, président de Biolait, qui collecte partout en France environ 30% de la collecte lait bio française. Le partenariat consiste à créer des rencontres à la ferme entre des consommateurs, un éleveur et un naturaliste de LPO. "L'objectif est d'accompagner les éleveurs dans l'amélioration de leurs pratiques, pour produire tout en favorisant encore davantage la biodiversité, et d'éclairer les consommateurs sur l'élevage bio, notre relation aux animaux et notre environnement naturel auquel nous veillons déjà particulièrement, pour qu'il soutienne notre modèle d'élevage par ses choix de consommation", précise Joachim Perrocheau, éleveur Biolait et référant en Pays de la Loire (250 fermes Biolait dans cette région).

Le consommateur devient acteur

A l'issue de la visite de la ferme, des échanges et de l'observation des éléments du paysage, un compte rendu est rédigé, avec des actions à mettre en place pour favoriser la biodiversité sur la ferme. Le consommateur n'est pas qu'un observateur dans cette histoire. "Nous lui demandons d'être acteur : de participer à des recensements, plantation de haies... ", indique Christian Bastard, éleveur en Loire-Atlantique ayant ouvert sa ferme en octobre dernier.

Trente premières rencontres en Pays de la Loire seront organisées d'ici fin 2021. Le Conseil régional finance la moitié du coût des opérations, Biolait et LPO financent le reste. Le principe des rencontres sera ensuite déployé à d'autres régions où Biolait est bien implanté.

L'objectif pour Biolait est d'abord de créer plus de liens avec des citoyens vivants autour des fermes. Plus tard, quand le dispositif sera largement déployé, "nous pourrons agréger des données et communiquer auprès du grand public", conclut Ludovic Billard.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

<em class="placeholder">Dès qu’une vache boite, il faut lever le pied pour détecter les lésions et si besoin parer et/ou traiter. </em>
« Un parage annuel des vaches laitières est insuffisant »

Pour Pieter Geboers, vétérinaire dans la Meuse, un parage préventif régulier et la précocité de la prise en charge sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière