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Trotec souhaite se développer en valorisant le pain des GMS en alimentation animale

Fondée il y a plus de 50 ans, la société Belge Trotec a construit une usine dans la Drôme en 2017 pour développer sa valorisation des anciennes denrées alimentaires en matières première pour l’alimentation animale. Elle travaille actuellement sur de nouveaux gisements.  

Sigrid Pauwelyn, directrice générale de Trotec
© Yanne Boloh

Pains, biscuits, confiseries, chips, chocolats, pâtes, céréales de petit déjeuner… : Trotec récupère et valorise les anciennes denrées alimentaires qu’elle transforme en matière première standardisée pour l’alimentation animale, le Trotec Q1002.

« La société a été fondée à Veurne en Belgique par mes parents il y a 50 ans» détaille l’actuelle directrice générale, Sigrid Pauwelyn. Elle explique : « nous avons ouvert une seconde usine à Albon dans la Drôme en 2017 pour élargir notre zone d’approvisionnement car nous collectons dans les 400 km autour du site ». Issu de l’économie circulaire, le produit affiche donc de bons résultats en terme d’impact carbone et le traitement thermique qui lui est appliqué allonge sa durée de vie à un an.

« Nous travaillons avec nos fournisseurs pour réduire leurs déchets à la source puis nous valorisons ce qu’il en reste en développant si besoin des technologies adaptées comme pour le déballage des barres chocolatées », détaille la dirigeante. L’entreprise transforme environ 250 000 t/an d’anciennes denrées alimentaires pour la nutrition animale. 

Vers +50 000 t/an

Engagée dans le programme Life de l’UE de réduction du gaspillage alimentaire et de l’économie circulaire, elle vise à augmenter sa production de 50 000 t/an avant fin 2023 ans (32 000 t déjà réalisée mi-2022) en allant chercher de nouvelles sources d’anciens produits alimentaires pouvant être valorisé en nutrition animale et actuellement sans valorisation « Il ne s’agit pas de détourner de leur valorisation des produits qui reviennent déjà dans la chaine alimentaire », souligne la responsable.

C’est le cas non seulement dans l’agroalimentaire mais aussi en distribution. « Le pain représente par exemple 30% des flux de matières organiques des GMS. Il faut que cette collecte soit bien organisée pour éviter toute contamination par des produits d’origine animale mais voilà un très beau gisement », conclut Sigrid Pauwelyn. 

 

 

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