Meunerie
Les meuniers misent sur la formation et les profils
Chez les minotiers, l’heure est à la formation, l’appropriation et les nouveaux profils pour mieux s’emparer des nouvelles technologies. Reste au secteur à rendre ces métiers attractifs, les candidats se faisant rares.

Chez les meuniers, on parle plus volontiers d’automatisation/robotisation plutôt que de numérique et de digital lorsqu’il s’agit des processus de production. Dans les grandes structures, cette transformation a parfois déjà débuté il y a quelques années. Le projet d’automatisation de la production de l’usine de mélanges et de l’ensemble des moulins a commencé dès 2013 aux Grands Moulins de Paris. Il se poursuit avec une idée forte : la mise en place de groupes de travail pour s’approprier la solution développée en interne.
Dans les grandes structures meunières, l’automatisation des process porte beaucoup sur la réduction des pertes de farine, la construction d’indicateurs communs à l’ensemble des sites, la planification des tâches, de la traçabilité, de la gestion des stocks…