Aller au contenu principal

Meunerie
L'ANMF souhaite faire reconnaître l'excellence de la farine française et rendre les métiers de la meunerie attractifs

La convention de la meunerie à Bordeaux le 9 septembre a été l'occasion pour l'Association nationale de la Meunerie française de présenter sa nouvelle secrétaire générale et de préciser les grands enjeux du secteur pour les années à venir.

De gauche à droite : Anne-Céline Contamine, nouvelle secrétaire générale de l’ANMF, Jean-François Loiseau, président de l'ANMF et Flavie Souply, responsable des affaires réglementaires de l'ANMF
© Rodophe de Ceglie

 

"La farine n'est pas un une commodité comme une autre. C'est un produit noble qui demande un travail d'assembleur, de trieur et d'industriel notamment", a insisté Jean-François Loiseau, président de la Meunerie française, lors d'une conférence de presse en amont de la convention de l'ANMF. "La farine doit être propre, saine et répondre à un cahier des charges" a-t-il ajouté.
Pour la Meunerie française, le secteur souffre d'un manque de reconnaissance auprès du grand public, lié à une méconnaissance du métier par la population française en général.

Le nouveau bureau de l'Association nationale de Meunerie française, qui a accueilli cet été sa nouvelle secrétaire générale Anne-Céline Contamine, a ainsi présenté les principaux enjeux sur lequel il travaillera dans les mois et années à venir : Mettre en valeur le travail du meunier au travers de son produit, la farine, mais aussi faire reconnaitre la profession de Meunier.
Cette dernière fait face, et ce depuis plusieurs années maintenant, à un manque d'attractivité auprès des jeunes français. "Notre filière connait un problème de recrutement" a rappelé Jean-François Loiseau.
Rien de bien nouveau dans le fonds, mais la situation est de plus en plus urgente à mesure que les années passent.

L'école nationale supérieure de Meunerie et des Industries céréalières, qui a formé des générations de meuniers, connait depuis les années 2000 une baisse drastique des étudiants. L'enseignement dispensé dans l'école de Surgères (ENILIA-ENSMIC) ne serait "pas suffisamment spécialisé" et ne correspondrait plus aux besoins actuels de la profession, selon l'ANMF. Et même au delà de la Meunerie puisque ce sont toutes les industries céréalières qui sont visées, notamment la Nutrition animale.
Le départ de la rue Fortin à Paris (13e arrondissement) pour la ville de Surgères en Charente maritime ne saurait expliquer à lui seul ce désengouement pour les formations dispensés par l'école.

Un double travail doit donc être réalisé, d'abord au niveau de l'école pour étudier les programmes, les renforcer si besoin, et s'assurer de la qualité de l'enseignement dispensé. Ensuite, il s'agira de communiquer vis à vis des étudiants pour les attirer vers les métiers de la transformation des céréales.

Lire aussi : Farine : pas de spéculation sur les prix du blé, juste le fruit des fondamentaux du marché, selon Jean-François Loiseau (ANMF)

Les plus lus

Prix du blé : un marché attendu très lourd en 2025-2026, qui risque de peser sur les cours

Pour Maxence Devillers, analyste agriculture chez Argus Media, il faut s’attendre à un bilan français de blé tendre…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Champ de céréales aux environs de Mateur, Tunisie en avril 2025
Moisson 2025 en Afrique du Nord : malgré la progression de la production de céréales, une hausse des importations à prévoir en 2025-2026

En Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, la production de blé et d’orge devrait progresser de 12 % en 2025-2026. En…

Champ de maïs, Isère, août 2025.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché peu actif avant la rentrée

Le marché des grains bio tourne au ralenti en cette fin août. 

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Poulets autour d'une mangeoire, plaine de granulés.
Acides aminés : quel impact des taxes antidumping pour la nutrition animale européenne ?

Les taxes antidumping, mises en place par l’Union européenne sur certains nutriments comme la lysine, la valine et le chlorure…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne