Aller au contenu principal

Céréales et oléoprotéagineux bio : marché en attente des prix sur la nouvelle campagne

 Dans l’attente des premiers prix de la nouvelle campagne qui vont pouvoir se dégager de la Bourse de Sète du vendredi 12 mai, les cotations bio récolte 2022 sont stables à baissières d’une semaine sur l’autre.

Les prix de l'alimentation pour poules pondeuses et poulets de chair devraient diminuer dans les semaines ou mois à venir.
© Enrique/Pixabay

Les opérateurs, acheteurs et vendeurs, restent sur leurs gardes, à l’affût des signaux annonciateurs d’une reprise du marché, observée dans certains circuits de distribution, notamment spécialisés. Le contexte de la demande à l’export, en développement, influe aussi sur la dynamique. Beaucoup d’acteurs économiques restent néanmoins confiants sur l’avenir de la filière bio, dans laquelle nombre d’investissements importants – notamment en production, en stockage et structuration de filières – ont été réalisés.

La tendance globale est au recul des prix des céréales.

La tendance globale est au recul des prix des céréales, notamment du blé meunier, qui pourrait retrouver des niveaux d’avant 2017. Actuellement, le marché meunier reste très peu actif, avec des stocks élevés, en hausse de 31 % par rapport à l’an dernier, selon des données de FranceAgriMer au 1er avril.

Côté fabrication d’aliments pour animaux, la parution des deux indices trimestriels bio de l’Itavi confirme, pour le premier trimestre 2023, l’arrêt de l’envol des coûts des matières premières pour l’alimentation des poules pondeuses et poulets de chair. Un début de recul est enregistré. Cette tendance devrait faire baisser de 10 à 30 % le prix de l’aliment bio pour bétail ces prochaines semaines, voire ces prochains mois. Un ballon d’oxygène pour ces filières animales bio en souffrance, pouvant laisser aussi espérer un rebond de la consommation finale. Hormis les protéagineux et la luzerne moins touchés par le repli des prix, les céréales fourragères et les tourteaux continuent à afficher une tendance baissière.

 

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne