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Céréales et oléoprotéagineux bio - La baisse du blé fourrager réveille l'intérêt de la nutrition animale

Cette campagne atypique affiche des fourchettes importantes de prix pour certaines matières premières bio, selon les marchés (de proximité, français ou intracommunautaires), les débouchés et la compensation transport.

© minka2507 (Pixabay)

En blé tendre, le marché est couvert en qualité meunière et les utilisations sont en recul de 6 % d’une campagne sur l’autre, en date du 1er janvier, selon FranceAgriMer. Les stocks sont, quant à eux, estimés à 266 146 t début 2023 (+16 % par rapport à la campagne dernière) : des dégagements vers la meunerie sont enregistrés à des prix inférieurs à 440 €/t, selon les filières et les volumes.

Des prix baissiers en blés tendres meunier et fourrager

En blé fourrager, les prix sont également baissiers, et de fait, plus attractifs dans les formulations des fabricants d’aliments pour animaux, avec un bond de 39 % des utilisations en nutrition animale. On assiste à un marché de réapprovisionnement en France, ainsi que chez nos voisins de l’Union européenne. Dans ce contexte, on enregistre une perte d’intérêt des acheteurs pour le maïs, dont le prix recule, avec néanmoins un niveau de stock inférieur à celui de la campagne dernière à la même époque.

Des écarts tarifaires en tournesol selon sa qualité

En graines de tournesol, le marché fait aussi un grand écart, avec une différence entre l’oléique et le linoléique plus marquée, ce dernier étant moins recherché, car destiné à un marché plus étroit. La collecte du tournesol relative à la récolte 2022 affiche une hausse de 8 % par rapport à 2021. Début 2023, ses stocks étaient 10 % plus élevés que ceux de la campagne dernière à la même époque. Les huiliers semblent couverts ou ont tendance à acheter au coup par coup de l’origine France.

Des stocks de tournesol supérieurs de 10 % à la campagne dernière.

Ses prix restent fermes, supérieurs aux années précédentes, mais ont tendance à diminuer, dans un marché intérieur morose. En colza, l’envol de la collecte 2022, estimée au 1er janvier 2023 à +134 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre plus de 15 500 t – un record en bio –, alourdit un marché de niche, soumis aussi à la concurrence de flux extérieurs.

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