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Boulangerie/Viennoiserie/Pâtisserie - Repli du nombre de fusions-acquisitions en 2022 dans le monde, selon Unigrains

Après une année 2021 record en termes d’opérations de fusions-acquisitions, les entreprises du secteur de la Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie (BVP) à l'échelle mondiale ont été échaudées par le contexte macroéconomique et géopolitique instable en 2022.

© Pexels-Pixabay

Le nombre de fusions-acquisitions des entreprises du secteur de la Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie (BVP) dans le monde s’est établi à 80, contre le record de 111 en 2021, selon les données collectées par la société d’investissement Unigrains. Ce chiffre se rapproche de celui observé en 2020, année de pandémie de Covid-19, durant laquelle 75 opérations de ce type avaient été répertoriées.

Les raisons évoquées de ce décrochage : « face à l’inflation généralisée et les problèmes logistiques, les préoccupations des entreprises sont dominées par le court terme, décalant dans le temps des projets plus structurels. La pédale de frein a été actionnée dès le lendemain de l’invasion des troupes russes en Ukraine, jetant un froid sur les opérations en cours », explique Unigrains dans une note diffusée le 13 mars.

La société d’investissement note que le repli de l’activité se concentre essentiellement sur l’Amérique du Nord, avec 15 opérations recensées (37 en 2021). En Europe, « le nombre de deals se maintient dans la moyenne », avec une mention spéciale pour l’Hexagone : 18 fusions-acquisitions ont été répertoriées, en 2022, contre 9 en 2021.

Unigrains cite quelques opérations d’importance : la cession de l’activité confiserie du mexicain Grupo Bimbo à l’américain Mondelez, le rachat de Lecoq cuisine par Bridor, l’intégration de Boulangerie Louise au sein de Teract, ou encore l’acquisition de Biscuiterie du Toit par le groupe Hafner.

2023, année du rebond ?

Si 2022 s’est avérée être une année à faible dynamisme, 2023 s’annonce sous de meilleurs auspices. Unigrains rapporte une vingtaine de fusions-acquisitions dans le monde durant janvier et février, dont sept en Amérique du Nord. « Si les incertitudes demeureront fortes et apporteront un supplément de risque susceptible de freiner les projets de cession ou d’acquisition, les opportunités et effets d’aubaine seront également plus nombreux », indique la société d’investissement.

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