Aller au contenu principal

L'accord UE–Nouvelle-Zélande inquiète la filière laitière européenne

Même si les volumes en jeu sont peu élevés, l'accord de libre échange signé le 30 juin entre la Commission européenne et la première ministre néo-zélandaise présente un risque d'augmentation des importations laitières européennes.

Avant son application, l'accord doit être finalisé, puis il devra être ratifié par les États membres et le Parlement européen.
Avant son application, l'accord doit être finalisé, puis il devra être ratifié par les États membres et le Parlement européen.
© Réussir SA

Le risque pour l'Union européenne est renforcé par la compétitivité de la filière néo-zélandaise. L'accord facilite notamment l'accès au marché européen pour au moins 15 000 tonnes de beurre, en plus du quota néo-zélandais déjà existant de plus de 74 693 tonnes, indique EDA, l'association de la transformation laitière européenne. Pour le fromage, c'est au moins 20 000 tonnes qui s'ajoutent aux 11 000 tonnes de quota déjà existantes. Etc. 

La Commission européenne estime que ces concessions représentent moins de 1 % de la consommation européenne de ces produits. D'ailleurs, la grande coopérative néo-zélandaise Fonterra est déçue : « Les nouvelles opportunités commerciales pour les produits laitiers restent limitées par rapport à la taille relative du marché. »

Pas d'opportunité pour les exports européens

Il n'empêche, « ces concessions ne seront pas compensées, en raison du marché intérieur très limité de la Nouvelle-Zélande. La filière européenne a donc plus à perdre qu'à gagner », estime Loïc Molère, d'Atla. Les contingents existants ne sont pas complètement utilisés par la Nouvelle-Zélande, en raison de freins administratifs. « Reste à voir si le texte final de l'accord sera rédigé de façon à ce qu'il y ait – ou non - des freins administratifs sur ces nouveaux contingents. »

Seul côté positif, l'accord prévoit la protection en Nouvelle-Zélande de 163 indications géographiques européennes (feta, comté...).

Les plus lus

<em class="placeholder">Le vétérinaire et l&#039;éleveur lors d&#039;un suivi reproduction du troupeau</em>
« Le suivi repro avec le vétérinaire est une porte d’entrée pour gérer la santé du troupeau »
Thierry et Claudine Jaguelin, éleveurs en Mayenne, sont engagés avec leur vétérinaire dans un suivi repro avec un forfait aux 1…
Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

<em class="placeholder">essais variétaux luzerne</em>
Luzerne : le choix variétal face à l’évolution climatique
Les semenciers proposent désormais des mélanges de semences associant des variétés de luzerne typées sud et nord. L’objectif…
<em class="placeholder">Aire d&#039;attente construite en portique bipente dans un bâtiment pour vaches laitières </em>
Stress thermique : comment limiter la surchauffe à la traite ?

Une ventilation optimale du bloc traite est essentielle en période chaude. Mieux vaut y penser dès la construction. Des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière