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La vaccination contre l’influenza va démarrer en octobre avec une prise en charge à 85 %

La vaccination contre l’Influenza aviaire débutera en octobre et sera obligatoire pour les élevages commerciaux de canards (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse). C’est ce qu’annonce le ministère de l’Agriculture qui prendra en charge la vaccination à hauteur de 85 %. L’Allemand Boehringer remporte l’appel d’offres pour 80 millions de doses. Le laboratoire français Ceva Santé animale a été évincé mais a déposé un référé auprès du tribunal administratif de Paris pour contester cette décision.

Vaccination canard
Le guichet pour les avances d’indemnisations économiques 2022-2023 (à hauteur de 50 %) ouvrira du 21 juillet au 15 septembre.
© DR (photo d'archives)

Alors que la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire démarrera en octobre, le ministère de l’Agriculture annonce une « prise en charge de 85 % du coût total ». Le communiqué du 17 juillet évoque un « schéma vaccinal privilégié » : comme indiqué devant l’Organisation mondiale de la santé animale (Omsa), la vaccination sera « obligatoire » pour « tous les élevages commerciaux de canards (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse), pendant toute l’année ».

Des dispositifs d'aide

Par ailleurs, le ministère annonce plusieurs dispositifs d’aides attendus par les filières avicoles. Après les indemnisations sanitaires, le guichet pour les avances d’indemnisations économiques 2022-2023 (à hauteur de 50 %) ouvrira le 21 juillet, jusqu’au 15 septembre. Celui pour le maillon sélection-accouvage sera disponible « à l’automne », « sous réserve de validation par la Commission européenne ». Enfin, le ministère annonce une « revalorisation des barèmes d’indemnisation sanitaire » (volailles abattues sur ordre de l’administration). Il confirme aussi les aides pour les pertes liées à la dédensification des élevages de canards dans les Pays de la Loire. Dans son communiqué, le ministère n’évoque pas la polémique née du choix du fournisseur à l’issue de l’appel d’offres pour 80 millions de doses, confié à l’Allemand Boehringer plutôt qu’au français Ceva.

Le Français Ceva conteste l’issue de l’appel d’offres

À l’issue de l’appel d’offres lancé en avril, le choix du ministère de l'Agriculture s'est porté sur le laboratoire allemand, au détriment de Ceva et de Zoetis. Le laboratoire français Ceva a déposé un référé auprès du tribunal administratif de Paris pour contester cette décision. Dans un communiqué transmis à l'AFP le 17 juillet, le groupe se dit « particulièrement surpris par la décision de l'administration française », et annonce avoir déposé un référé le 13 juillet, au lendemain de l'annonce des résultats de l'appel d'offres du gouvernement. Une audience devrait avoir lieu « fin juillet » au tribunal administratif de Paris, a précisé le laboratoire à l'AFP. Ceva regrette en particulier que le gouvernement n'ait pas « privilégié un scénario permettant la répartition des doses à produire entre les différents répondants à l'appel d'offres, afin de répartir les risques et ainsi éviter toute défaillance vaccinale ». « Cette décision est incompréhensible et met nos élevages et nos éleveurs en danger », estime Marc Prikazsky. Le PDG de Ceva, dans le communiqué, plaide pour le « principe de précaution ».

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