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Grippe aviaire : la vidéo déchirante de @JoliesRousses sur le dépeuplement de la Vendée

Eleveuse de poules pondeuses, Lucie Gantier est touchée par l’annonce du dépeuplement de la Vendée, département fortement touché par la grippe aviaire. Elle exprime dans une vidéo ses sentiments face à cette situation très difficile.

« C’est un coup de massue, je ne sais pas ce que l’on va devenir ». Installée depuis plus de deux ans en Vendée, Lucie Gantier raconte d’habitude avec passion et joie son quotidien sur Youtube, twitter et Facebook d’éleveuse de poules pondeuses plein air puis bios. Mais ce mercredi 23, sa vidéo « pas comme les autres » vire au tragique. La veille Julien Denormandie s’est déplacé dans le département pour annoncer le dépeuplement des élevages de Vendée afin d’arrêter le virus de la grippe aviaire.

« 23 mars, clap de fin, je ne sais pas quand elles vont partir. C’est la moins pire solution. Le pire serait de les laisser avoir la maladie et de les laisser pourrir dans le bâtiment, ce serait cauchemardesque », témoigne Lucie Gantier, sous le choc. « J’en ai gros sur la patate », lâche-t-elle relativisant toutefois : « aujourd’hui on enterre nos volailles là où dans un pays proche de nous ils enterrent des humains ».

« Je me suis installée en agriculture il y a un peu plus de deux ans avec la promesse d’un marché français demandeur en œuf plein air et bio », rappelle-t-elle. Si l’hiver 2019-2020 se montre calme, dès l’hiver 2020-2021 la grippe aviaire ne permet à ses poules de profiter de leur parcours extérieur de 6 hectares seulement trois mois dans l’année. « Mais il y aura un avant et un après mars 2022 » assure la jeune éleveuse qui s’interroge face à ce virus « qui frappe d’un coup d’un seul ». « Il y’a-t-il un avenir pour l’élevage avicole en France ? En Vendée ? Sous quelle forme ? ».

Accroupie au milieu de ses poules Lucie Gantier veut profiter de les caresser, les écouter avant qu’elles ne partent trop tôt à l’abattoir. « Mais quelle violence ! Quel sentiment de solitude !», exprime-t-elle, pensant à ses collègues dont les animaux ont été frappés par la maladie. Son objectif : préserver au maximum ses animaux pour « une sortie digne en bonne santé ».

Malgré la difficulté de la situation, la jeune éleveuse termine sur une note d’espoir : « je continuerai d’être là, de communiquer, j’aime trop mon métier pour l’abandonner. Nous en sortirons collectivement, les Jolies rousses se relèveront ».

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