Aller au contenu principal

Le défi du local en restauration collective

Alors que la loi Égalim 2 a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 24 juin, les communes se mettent en ordre de marche pour remplir les obligations de plus de bio et de local en restauration collective.

Alors que la loi Égalim 2 a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 24 juin, les communes se mettent en ordre de marche pour remplir les obligations de plus de bio et de local en restauration collective.
Alors que la loi Égalim 2 a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 24 juin, les communes se mettent en ordre de marche pour remplir les obligations de plus de bio et de local en restauration collective.
© Catherine Perrot/Illustration

De nombreuses initiatives émergent pour rapprocher les acteurs de la restauration collective et les agriculteurs locaux, alors que l'obligation de « 50 % de produits durables ou sous signes d'origine et de qualité dans la restauration collective publique » devient concrète (elle devra être appliquée à partir du 1er janvier 2022).
Le PETR Sud-Lozère a, dans ce cadre, organisé deux rencontres en juin, en collaboration avec le département de la Lozère. Agriculteurs et cuisiniers de restauration collective pour les établissements scolaires (écoles primaires et collèges notamment) ont pu échanger à Saint-Germain-de-Calberte et à Florac sur les besoins et les attentes des uns et des autres, pour que plus de produits locaux soient utilisés dans les cuisines collectives. « Car si les producteurs ont des contraintes liées à la productivité et à la logistique, les cuisiniers doivent répondre à de strictes exigences budgétaires et sanitaires, par exemple », a souligné Louise Daunizeau, chargée de mission agriculture au sein du PETR Sud-Lozère, et coordinatrice de ces réunions. Pour cette dernière, ces sessions ont permis de mettre en lumière « la diversité de producteurs et de productions que l'on trouve à l'échelle du territoire du PETR ». L'objectif de ces réunions était double, selon ses organisateurs : « faire échanger des acteurs qui ne se connaissent pas, et agir ensemble pour dépasser les contraintes de production ».

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière