Castanéiculture
Du sécadou à châtaignes, à la stratégie collective
Fédérer les producteurs de châtaignes, petits ou grands, les défendre, promouvoir la châtaigne du Cantal : le nouveau syndicat départemental SPCC ouvre un nouveau chapitre pour une filière toujours plus structurée.
Fédérer les producteurs de châtaignes, petits ou grands, les défendre, promouvoir la châtaigne du Cantal : le nouveau syndicat départemental SPCC ouvre un nouveau chapitre pour une filière toujours plus structurée.
Fédérer la filière châtaigne du Cantal
Depuis le 1er juillet 2025, le Cantal compte un nouvel acteur clé pour sa filière châtaigne : le Syndicat départemental des producteurs de châtaignes (SPCC). En seulement trois mois, la structure, présidée par Céline Teyssedou (castanéicultrice à Parlan), a déjà séduit près de cinquante adhérents. Son ambition ? Fédérer les producteurs, défendre leurs intérêts et offrir à la châtaigne cantalienne la visibilité qu’elle mérite.
La châtaigne, c’est notre histoire. Ma grand-mère en récoltait pour les sécher dans les sécadous, car c’était vital. Aujourd’hui, notre responsabilité est d’en faire un fruit d’avenir, pas un fruit du souvenir.” — Céline Teyssedou, castanéicultrice à Parlan
La châtaigne du Cantal en chiffres
Des données prometteuses:
- 4 500 châtaigniers plantés depuis 2017, grâce aux “plans châtaignes” de la Région et de la communauté de communes de Châtaigneraie.
- 780 arbres rénovés pour moderniser les vergers.
- 90 tonnes de châtaignes produites actuellement, avec un objectif de 150 tonnes d’ici 2030.
Lire aussi : Comment le renouveau de la châtaigne commence à porter ses fruits ?
Une diversité à valoriser
Le syndicat mise sur la richesse des variétés locales et souhaite représenter tous les producteurs, des petits exploitants aux structures plus organisées. “Nous voulons être le reflet de toutes les sensibilités de la filière”, souligne Céline Teyssedou.
Le Cantal fait entendre sa voix au niveau national
Le 6 août 2025, le syndicat a rejoint la Fédération nationale des producteurs de châtaignes, obtenant un siège d’administrateur. Une première étape pour faire reconnaître la châtaigne du Cantal à l’échelle nationale, à l’image de l’Ardèche ou de la Dordogne.
“Nous allons avoir notre voix au chapitre, au moment même où un plan national ambitieux est lancé pour la filière.” — Céline Teyssedou, présidente du syndicat
Des actions immédiates
Dès septembre 2025, le syndicat a coordonné un achat groupé de caisses de récolte et de matériel professionnel. Un projet structurant est également en préparation : Inventaire des variétés cultivées dans le Cantal ; actions promotionnelles pour booster la notoriété ; accompagnement technico-économique des producteurs.
Le syndicat bénéficie du soutien de la Chambre d’agriculture, du Conseil régional, du Conseil départemental et de la communauté de communes de la Châtaigneraie cantalienne. Il a aussi adopté une identité visuelle : un logo inspiré des cernes du châtaignier, symbole d’une filière ancrée dans son territoire.
Pas besoin d’être agriculteur pour rejoindre le syndicat : l’adhésion est possible dès la plantation d’arbres. “Cette diversité est un gage de dynamisme”, insiste la présidente.
TRANSFORMÉE : À travers divers ateliers locaux, la châtaigne du Cantal est mise en bocaux, ou sert à élaborer des pâtes, de la charcuterie, des plats préparés, des confitures, de la bière...
Pour aller plus loin
📞 Contact : Émilien Boulanger, animateur du syndicat 📧 spcc.chataignesducantal@gmail.com 📞 04 71 45 55 72 🌐 Page Facebook : Syndicat des Producteurs de Châtaignes du Cantal