Aller au contenu principal

Des pistes pour relancer la consommation de bio

Face à une défiance croissante des consommateurs, l'Agence bio et le ministre de l'Agriculture veulent miser sur le « local ». De leur côté, des chercheurs de l'Inrae mettent en avant le levier du différentiel de prix entre bio et conventionnel.

Face à une défiance croissante des consommateurs, l'Agence bio et le ministre de l'Agriculture veulent miser sur le « local ». De leur côté, des chercheurs de l'Inrae mettent en avant le levier du différentiel de prix entre bio et conventionnel.
Face à une défiance croissante des consommateurs, l'Agence bio et le ministre de l'Agriculture veulent miser sur le « local ». De leur côté, des chercheurs de l'Inrae mettent en avant le levier du différentiel de prix entre bio et conventionnel.
© V.Marmuse/CAIA - Illustration

Plus d'un sur deux. Selon le baromètre réalisé par l'Obsoco pour l'Agence bio et dévoilé le 1er mars, près de 57 % des consommateurs déclarent ne pas acheter de bio en raison de doutes sur l'application du cahier des charges. « La méfiance est nourrie par le manque d'informations », analyse Laure Verdeau, directrice de l'Agence bio, soulignant que la moitié des consommateurs estiment ne pas avoir assez de connaissances sur le bio. HVE, zéro résidus de pesticides : « L'image a été brouillée par d'autres allégations », regrette de son côté Loïc Guines, président de l'agence. Pour la campagne de promotion qu'elle lancera en 2023, l'agence prévoit de valoriser l'aspect « local » du bio, en plus des atouts environnementaux. « Près de 85 % des produits bio consommés en France sont français », rappelle Laure Verdeau. Mais au-delà des 750 000 EUR promis par le ministre de l'Agriculture début décembre, rien ne garantit cependant que l'agence aura un budget aussi conséquent que les 1,2 million d'euros mobilisés en 2022. Ministère de l'Agriculture, de la Transition écologique ou de la Santé, agences de l'eau, interprofessions : « Nous devons nous mettre autour de la table pour sécuriser quatre à cinq millions d'euros par an de manière durable », défend Loïc Guines.

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Le concours national Salers annulé en raison de la dermatose nodulaire contagieuse

La nouvelle est tombée hier soir alors que les rumeurs enflaient. Le concours national Salers qui devait se tenir ce week-end…

Les dates d'ouverture de la Chasse en Creuse

Arrêté n° 23-2025-06-04-00004 relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025-2026 dans le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière