Aller au contenu principal

Destruction des couverts : « Mon rouleau Faca déchiquette bien les tiges sans gel »

Thibaut Boutin, polyculteur-éleveur à Hestrus (62), a revendu son broyeur, trop gourmand en temps et carburant, pour le remplacer par un rouleau Faca acheté avec trois agriculteurs.

Thibaut (à gauche) et Bertrand Boutin apprécient la rapidité du rouleau Faca ainsi que la faible puissance de tracteur qu'il nécessite.
Thibaut (à gauche) et Bertrand Boutin apprécient la rapidité du rouleau Faca ainsi que la faible puissance de tracteur qu'il nécessite.
© T. Boutin

« Depuis trois ans, j’utilise un rouleau Faca pour détruire mes couverts de moutarde-phacélie. Semées avant mes betteraves, ces deux plantes se développent bien et sont faciles à détruire, généralement fin décembre, juste avant la floraison de la moutarde. J’utilisais auparavant un rouleau Cambridge, mais il fallait un gel important pour qu’il soit efficace.

Le rouleau Faca, acheté avec trois agriculteurs de la Cuma de la Ternoise, me revient à 10 euros par hectare. Il nécessite peu de puissance de tracteur et travaille vite (3 hectares à l’heure).

Dès que survient une petite gelée de - 2 °C, j’effectue un passage, souvent la nuit. Les tiges cassent comme du verre. Sans gel, il déchiquette aussi les tiges. J’ai revendu mon broyeur, trop gourmand en temps et carburant. Si le couvert est petit, ce qui reste très rare, je laboure directement.

J’implante aussi 6 hectares de couverts ray-grass-trèfle et 4 de vesce-trèfle pour enrubanner fin avril. Avant le semis de maïs, j’apporte mon fumier, passe un déchaumeur à dent, puis un à disque et je sème avec un semoir-herse rotative. Je termine par un passage de rouleau si nécessaire. »

Gaec Des Pierres blanches (Thibaut et Bertrand Boutin). 80 hectares, dont 25 de blé, 14 de maïs, 8 de betteraves, 4 de colza et 3 d’escourgeon. Élevage laitier, allaitantes, taurillons.

Les plus lus

Parcelles avec des infrastructures agroécologiques dans le lointain
Suppression des 4 % de jachère : quel impact sur ma télédéclaration PAC 2024 ?

Dès cette campagne 2024, il n’est plus nécessaire de mettre en place de la jachère, cultures fixatrices d’azote ou …

Installation de stockage de céréales de Jean-Christophe Dupuis, agriculteur à Mancey, en Saône-et-Loire
Stockage des céréales : « Mon installation simple me permet d’atteindre un coût de stockage de 8 €/t »
Jean-Christophe Dupuis est agriculteur à Mancay, en Saône-et-Loire. Depuis 2021, il stocke 1 200 tonnes de grains sur son…
Epandage d'engrais sur champ de blé
Engrais azotés : quelle stratégie d'achat adopter pour la prochaine campagne ?
La nouvelle campagne d’achats d’engrais azotés par les agriculteurs pour 2025 démarre à peine. C’est le moment de réfléchir à sa…
Parcelles agricoles au printemps, colza au premier plan, champ de blé et de colza au deuxième plan
PAC et DPB : les six points à retenir avant de faire un transfert

Le transfert des droits à paiement de base (DPB) est une démarche qu’il ne faut pas prendre à la légère puisqu’elle…

parcelles de blés au printemps
Blé tendre et orge d’hiver : quel impact du froid ces derniers jours ?
Le froid de ces derniers jours est arrivé sur des céréales à des stades sensibles localement. Le point sur le risque de dégâts…
Clément Savouré, agriculteur en Eure-et-Loir
Achat d’engrais : « Nous arbitrons entre l’ammonitrate et la solution liquide en fonction du prix de l’unité d’azote »

Clément Savouré, agriculteur à Le Gué-de-Longroi, en Eure-et-Loir, privilégie les achats d’engrais à la morte-saison pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures