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Michael Paetzold - Un canon à air chaud mobile ou statique contre le gel de la vigne

L'entreprise bordelaise a mis au point un canon à air chaud pour lutter contre le gel en viticulture. Sa particularité est d'être utilisable en fixe ou en mobile.

Le canon à air chaud de Michael Paetzold peut travailler aussi bien en dynamique qu'en statique.
Le canon à air chaud de Michael Paetzold peut travailler aussi bien en dynamique qu'en statique.
© Michael Paetzold

La société girondine Michael Paetzold commercialise le canon à air chaud R-Can 1.8. S’attelant derrière un tracteur, cet appareil peut travailler aussi bien en fixe, avec sa tête rotative sur 360 degrés, qu’en mobilité. L’appareil remorqué dispose d’une réserve de GNR, d’un groupe électrogène, ainsi que d’une tête rotative dotée de quatre ventilateurs et d’un brûleur. Utilisé en statique, l’appareil, facturé l’année dernière 130 000 euros, peut être programmé pour disperser la chaleur suivant un angle de travail choisi.

De bons résultats sur les gelées statiques à - 4°C

À Bommes, en Gironde, le Château La Tour Blanche a eu l’occasion de le tester l’hiver dernier pendant quatre nuits à température négative. « Depuis 2017, nous avons subi des gels à quatre occasions, à chaque fois, sur les zones différentes, contextualise Miguel Aguirre, directeur d’exploitation. L’idée d’une solution de lutte que l’on puisse déplacer nous apparaissait séduisante. » Sur les gelées statiques à -4 °C, le canon a montré une efficacité satisfaisante remontant la température de 3 °C minimum à une distance inférieure à 80-100 m.

« En revanche, le résultat n’était pas satisfaisant lors des gelées ventées, lors desquelles le canon était majoritairement en statique », poursuit Miguel Aguirre. Directeur général de Michael Paetzold, Fabrice Delaveau se montre prudent concernant les résultats de la première campagne : « les conditions atmosphériques d’une gélée peuvent tellement varier qu’il est difficile d’afficher des chiffres de performance d’un événement à l’autre. C’est un nouveau métier pour la société et on souhaite l’inscrire dans la durée. C’est la raison pour laquelle nous avons une vision progressiste de ce produit et nous travaillons donc sur l’amélioration continue de ses performances ».

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