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Pellenc crée encore la surprise lors du salon champenois Viti-Vini

Les nouveautés étaient légion dans les allées du Viti-Vini, qui s'est tenu à Épernay du 15 au 17 octobre dernier. Voici notre sélection des immanquables.

L'enjambeur monorang 40 de Pellenc est désormais disponible avec une motorisation hybride. Une première dans les vignes.
© X. Delbecque

Pellenc - Le 40 maintenant disponible en motorisation hybride

C’est sur le salon Viti-Vini que Pellenc avait lancé son enjambeur monorang en 2022. Deux ans plus tard, c'est sur ce même salon que le constructeur a dévoilé une version du 40 avec une motorisation hybride. Au moteur diesel Kubota 4 cylindres turbo de 75 chevaux s’ajoute un boost électrique de 25 chevaux alimenté par des batteries Li-ion qui se rechargent automatiquement. Cette assistance électrique ne s’enclenche que lorsque le moteur thermique est à la peine, avec une autonomie de 30 secondes à pleine puissance. 

Le reste de l’enjambeur ne change pas : la voie fixe est modulaire d’usine (de 1,10 m à 1,60 m) tout comme la hauteur sous poutre (de 1,25 m à 1,60 m). Deux pompes hydrauliques de 90 et 45 l/min alimentent 8 distributeurs (4 DE et 4 SE). Aujourd’hui doté d’une cabine ouverte, il sera proposé avec une cabine fermée bénéficiant du chauffage et de la climatisation fin 2025, et d’une cabine pressurisée courant 2026.

Lire aussi | Pellenc - Un robot à chenilles dans les vignes

Pellenc a également profité du salon Viti-Vini pour présenter l’enjambeur 345, qui va remplacer le 340. L’engin reste quasiment le même, si ce n’est qu’il récupère la direction du modèle 240, permettant de braquer à 90°.

Le constructeur Vauclusien a laissé entrevoir, par ailleurs, le prototype du futur 445, modèle attendu pour 2026. Un châssis plus grand, laissant 30 cm de plus entre roues pour installer les outils. Sous le capot, un moteur Deutz de 6 cylindres qui ne délivre pas moins de 217 chevaux. Le plateau quant à lui pourra supporter beaucoup plus de poids que les modèles actuels.

 

RB3D - Symbo, un exosquelette dédié à la prévention des TMS

L’Exoviti a désormais un petit frère, nommé Symbo. Plus léger (750 g), plus souple, moins encombrant, cet exosquelette est majoritairement composé de textile et ne contient qu’un seul ressort métallique en haut du dos. Il est tout spécifiquement dédié à la prévention du mal de dos. « Avec ses 2,2 kg, l’Exoviti a du mal à être accepté par les utilisateurs. Seules les personnes ayant déjà des pathologies du dos acceptent son encombrement et ses ressorts car ils ressentent le soulagement, analyse Chloé Lafferrière, chargée marketing et formatrice chez RB3D. Le Symbo confère trop peu de soutien pour ceux qui souffrent du dos, mais peut prévenir les TMS. »

Lire aussi | Les exosquelettes se développent en viticulture

 A la différence de l’Exoviti, le Symbo n’a pas de ceinture. Il appuie sur les épaules et les cuisses, et répartit le poids du buste sur les jambes. Ainsi il soulage les lombaires en réduisant l’activité des muscles et ligaments, et ce dès que le buste n’est plus dans son axe. Le Symbo est réglable grâce à une molette qui agit sur les sangles. Ce nouvel exosquelette est aussi plus accessible, puisqu’il est commercialisé 750 euros HT.

 

SAS CHAYOUX - Une laveuse de palettes par pile de 8

Ce prototype de laveuse a été conçu à la demande de la coopérative de Cramant, dans la Marne, pour nettoyer les palettes utilisées dans les pressoirs. Avec ce système, le cariste n'a plus qu'a insérer une pile de huit palettes dans la laveuse, fermer la porte et lancer un cycle de désucrage et nettoyage qui dure moins de deux minutes, puis récupérer les palettes propres avec son chariot élévateur. La machine comprend une réserve d'eau de 1000 litres et une rampe équipée de buses qui fait un tour complet des palettes. Une conception simple et robuste qui permet d'économiser de l'eau (circuit fermé), la manutention manuelle et gagner du temps.

Lire aussi | Bien choisir sa laveuse de caisses à vendange

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