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La détection de la flavescence dorée prend de la hauteur

La chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône a testé plusieurs drones pour la détection de la flavescence dorée. Les techniciens espèrent ainsi accélérer leur introduction dans les vignes.

En présence d'un feuillage rouge, le drone prend une photo et enregistre la localisation.
© Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône

Las d’attendre les conclusions du projet de recherche Damav, les techniciens de la chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ont décidé de prendre les devants sur la détection de la flavescence dorée par drone. Ils ont donc mené leurs propres essais lors de la dernière campagne. Sur 40 hectares, ils ont comparé le travail de l’homme à celui de deux drones, l’un muni d’un capteur multispectral, l’autre d’une caméra classique dotée d’un algorithme pour capter la couleur rouge. « Notre solution n’est pas efficace à 100 %, mais c’est du même ordre de grandeur que la prospection habituelle », indique Sébastien Attias, chef de développement filière à la chambre. Le plus gros écueil vient notamment de la détection des ceps morts ou encore de l’esca.

Douze minutes pour survoler un hectare

« Même s’il y a toujours 10 ou 30 ceps par hectare à vérifier, les équipes gagnent du temps car elles vont directement au plant suspect », estime le technicien. Pour lui, l’avantage est aussi de faire passer les drones plusieurs fois, et de cibler la période de prospection en fonction de l’apparition des symptômes. Car douze minutes suffisent à un drone pour quadriller un hectare, contre presque deux heures pour un homme. La chambre d’agriculture a retenu un modèle commercialisable et volant à faible altitude (donc pas d’habilitation nécessaire) pour continuer à l’expérimentation à plus grande échelle l’an prochain. « Nous espérons proposer aux coopératives une solution clé en main, avec achat de drone et programmation autour de 6 000 euros et d’ici deux ans », conclut Sébastien Attias.

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