Aller au contenu principal

Nutrition animale
Tromelin Nutrition : 3 M€ investis dans la nouvelle tour d’extrusion

Le fabricant d’aliments pour animaux breton Tromelin Nutrition a investi plus de 3 M€ dans une nouvelle tour d’extrusion afin de valoriser les protéagineux et oléagineux locaux.

La nouvelle structure Tromelin comporte quatre cellules pour effectuer un tri à réception des lots.
© Yanne Boloh

Mise en route en novembre 2019, la nouvelle tour d’extrusion accolée à l’usine historique Morvan de Plounéventer (Finistère) dote Tromelin Nutrition d’une capacité accrue de valeur ajoutée amont. L’entreprise y traite les pois, les féveroles et des mélanges de matières premières pour les valoriser soit dans ses propres formules, soit comme matières premières commercialisées auprès d’autres opérateurs, dont Eureden, membre comme elle du GIE SVP avec Valorex. C’est de cette dernière que l’entreprise a acquis la technologie. Henri Tromelin, directeur général du groupe, qui dispose d’une autre usine en Maine-et-Loire (à Loiré) et réalise 65 M€ de chiffre d'affaires, a commencé à utiliser les noyaux Valorex en 2014. Ce nouvel outil s’ajoute aux cinq usines françaises que Valorex possède en propre (Combourtillé et Chatillon-en-Vendelais en Ille-et-Vilaine) ou qui utilisent son process en partenariat (Ingrandes-sur-Vienne dans la Vienne avec Terrena, Avannes dans le Doubs avec Chays Frères, Sainte-Radegonde en Aveyron avec RAGT). Valorex a également des partenariats en Allemagne et en Suisse.

Une capacité de production de 25 000 t/an

La nouvelle structure Tromelin comporte quatre cellules pour effectuer un tri à réception des lots. Chacune est dotée de sa propre benne peseuse. Les flux de grains passent, après mélange, au broyage. Peuvent y être ajoutées des matières premières broyées individuellement dans le site historique. La mélangeuse est, par contre, dédiée au nouveau process, avec une première injection d’eau possible. La thermo-extrusion est assurée par un extrudeur Almex après un nouvel ajout d’eau dans le préparateur. Le séchoir et le refroidisseur (de marque Geelen tous les deux) précèdent l’orientation du produit soit vers la zone d’expédition (en « croquette »), soit vers le site historique où il pourra être rebroyé afin d’être incorporé dans les formules d’aliments pour ruminants ou pour monogastriques.

D’une capacité totale de 25 000 t/an, la nouvelle unité de production se caractérise par sa grande souplesse : « nous pouvons passer tout type de produit », confirme le responsable du site, Pierre-Yves Moalic.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne