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SIA 2024 - Le pain entre au Concours général agricole

Les critères d’admission sont à l’étude pour une inscription au concours dès 2025 à titre expérimental.

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, Christophe Girardet (Victor & Compagnie), vice-président de la FEB, Jean-François Loiseau, président d'Intercéréales et de l’ANMF, Olivier Alleman, commissaire général du Concours général agricole, et Dominique Anract, président de la CNBPF, lors de l'annonce de l'entrée du pain de campagne au Concours général agricole.
© Thierry Michel

Cela manquait depuis 1870, année de création du concours : aucun produit issu du monde de la meunerie/boulangerie n’a jamais participé au célébrissime Concours général agricole (CGA).

Lors de la 60e édition du Salon international de l’agriculture (SIA) cette année, le 29 février en direct sur le stand d’Intercéréales, Olivier Alleman, commissaire général du Concours général agricole, a lancé l’idée d’un concours, autour de « l’emblématique » pain de campagne dans une catégorie expérimentale du CGA, sans palmarès, en 2025. Cette édition permettra d’ajuster et de valider les protocoles de dégustation et de sélection. Les modalités d’inscription sont en cours de finalisation et les dates seront dévoilées prochainement.

Blé, seigle et méteil pour la farine

Pour tenter de gagner une médaille (premier palmarès attendu pour 2026 en pain de campagne artisanal et pain de campagne industriel), quatre examens et six critères seront considérés : un examen visuel (aspect et couleur), un examen olfactif (odeur), un examen tactile (texture) et un examen gustatif (saveur et arôme).

Tout ceci est contenu dans un cahier des charges dédié pour le CGA, qui définit également le pain de campagne comme « un produit évoquant la rusticité du pain français. Sa fabrication implique l’utilisation d’une farine de panification ou d’une farine bise ou d’un mélange de ces farines avec addition ou non de farine de seigle ». 

Il stipule aussi que, dans le cadre du concours, les matières premières utilisées devront être « une farine de blé, de seigle et de méteil 100 % française avec de l’eau potable, du sel, du levain et de la levure de panification dans la limite de 1,5 % ». Le pain fini sera lamé, d’une dimension de 30 cm (plus ou moins 2 cm) en forme bâtard et d’un poids une fois cuit de 450 grammes (+30 g).

« Farine de meule, eau, levure, levain et sel… La fermentation confère de plus à ce pain des qualités de conservation exceptionnelles », souligne Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie française (CNBPF). « Mettre en lumière nos produits au Concours général agricole, c’est valoriser le talent et le dévouement des acteurs de la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie » précise Didier Boudy, président de la Fédération des entreprises de boulangerie (FEB). 

« De plus, le pain de campagne, ça convient bien aussi aux fromages engagés dans le concours général agricole des fromages ! », conclut Olivier Alleman.

Lire aussi : "Les prix à la consommation en pain, farine et céréales toujours en hausse sur un an mais ralentissent, voire baissent, sur un mois"

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