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"Pour l’effet mâle, préférez le contact"

Sur le premier cycle de lutte, ce sont les béliers qui provoquent les ovulations au printemps. © Ciirpo
Sur le premier cycle de lutte, ce sont les béliers qui provoquent les ovulations au printemps.
© Ciirpo

"Au printemps, le déclenchement des chaleurs des brebis est plus efficace lorsque les béliers sont en contact direct avec les femelles, c’est-à-dire introduits dans le lot. La proportion de brebis qui ovule est en effet supérieure de 23 % (80 % contre 57 %) à celle dont les béliers étaient placés dans une case avec claies ajourées au milieu du lot de brebis. Telle est la conclusion d’une étude(1) conduite avec des brebis mérinos d’Arles et préalpes du Sud. Au final, le taux de fertilité est amélioré de 13 % sur le premier cycle de lutte et de 5 % au total.

Des agnelages plus groupés

L’introduction de béliers vasectomisés pendant 14 jours suivis de deux cycles de lutte avec des béliers entiers reste la meilleure solution pour regrouper les agnelages. Dans cette étude, l’agnelage s’est étalé sur 27 jours avec cette modalité contre 35 jours sans béliers vasectomisés. Cela s’explique par le fait que les brebis déjà cycliques sont saillies au cours du premier cycle de lutte par les béliers entiers alors que les vasectomisés ne font que déclencher les brebis en anoestrus. Bien que ces résultats aient été obtenus avec des lots de brebis de taille modérée (30 brebis) et sur deux sites, ils indiquent également une grande variabilité dans la réponse à l’effet mâle selon les années. Preuve que les facteurs de réussite de la fertilité en contre saison ne sont pas encore tous connus !"

(1) Étude financée par FranceAgriMer et conduite par l’Inra, Montpellier SupAgro, l’EPLEFPA de Carmejane (04), la MRE et l’Institut de l’Élevage.

"Les béliers vasectomisés dans le troupeau"

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