Le film
Nous la mangerons, c’est la moindre des choses
Nathalie, bergère dans les Cévennes, est sensible et très attentionnée pour ses brebis en plein air intégral. Dans Nous la mangerons, c’est la moindre des choses, elle se questionne beaucoup sur le paradoxe d’élever, nommer et s’attacher à ses animaux pour finalement les tuer et les manger. De la prairie à l’abattoir, ce film documentaire très contemplatif suit de près les animaux ainsi que les gestes et interrogations de l’éleveuse. Sans commentaires autres que les écrits de l’éleveuse, les images crues montrent les bêtes de la naissance et la confection du pyjama jusqu’à l’abattoir du Vigan et à l’assiette de l’éleveuse. Ce film d’Elsa Maury peut faire l’objet de projection et introduire un débat sur la question philosophique de l’élevage, la mort et l’alimentation.