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Des chercheurs préconisent des tirs de défense contre le loup dès la première attaque

Sur la base de leurs expériences dans d’autres pays où les loups ont toujours été présents, les chercheurs suggèrent que les éleveurs soient autorisés à défendre leurs troupeaux avec des tirs, sans avoir à attendre que se soient déjà déroulées plusieurs attaques.  © L. Bourgeois
Sur la base de leurs expériences dans d’autres pays où les loups ont toujours été présents, les chercheurs suggèrent que les éleveurs soient autorisés à défendre leurs troupeaux avec des tirs, sans avoir à attendre que se soient déjà déroulées plusieurs attaques.
© L. Bourgeois

Dans un article publié dans la revue The Rangeland Journal et cité par le Cerpam, les chercheurs du réseau Coadapht montrent que la possibilité de tirer sur les loups a sûrement fait défaut pendant vingt ans parmi les mesures de protection. En effet, la possibilité des éleveurs de défendre les troupeaux avec des tirs, sans avoir à attendre que se soient déjà déroulées plusieurs attaques, semble plus efficace pour se protéger. A contrario, un loup ayant déjà obtenu un succès de chasse sur un lieu et à une saison donnée est ensuite bien plus difficile à repousser de ce lieu. « Intelligents et opportunistes, les loups investissent des paysages en mosaïque où les animaux d’élevage au pâturage sont des proies abondantes et faciles, indique l’article. Strictement protégés, il semble qu’ils n’associent plus le bétail aux humains et les humains au danger. La moitié de leurs attaques réussies se produisent désormais en journée, malgré la présence de chiens et d’humains. » Les chercheurs recommandent ainsi que les tirs de défense non létaux redeviennent un signal d’alerte à respecter par les loups.

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