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Cotations Le cours français poursuit sa progression

La concurrence accrue entre opérateurs, résultant de la baisse des disponibilités en agneaux dans les exploitations françaises, continue de soutenir le cours français, malgré une consommation morose et un marché des peaux toujours au plus bas. À 6,54 €/kg de carcasse fin septembre, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer dépassait ainsi de 11 centimes sa valeur de 2015 (+2 %) et de 41 centimes celle de 2014 (+7 %). Dans le même temps, l’agneau britannique cotait 4,67 €/kg de carcasse, soit 2 % de moins qu’en 2015. Il restait toutefois nettement supérieur à sa valeur de 2015 en livre sterling (+16 % à 4,05 £/kg de carcasse) en raison de l’évolution du taux de change de la livre par rapport à l’euro, maximisant ainsi les retours aux éleveurs britanniques.

France Chute des importations de viande ovine

Face à la baisse de la demande, les importations françaises de viande ovine poursuivent leur recul. Après un repli de 8 % par rapport à 2014 en 2015 (à 97 000 téc), elles ont à nouveau chuté de 10 % en cumul sur les sept premiers mois de 2016 (à 51 700 téc). Les achats étaient notamment en diminution depuis le Royaume-Uni (-18 % à 19 200 téc), l’Irlande (-3 % à 9 200 téc) et la Nouvelle-Zélande (-14 % à 9 900 téc). Ils étaient en revanche en nette progression depuis l’Espagne (+14 % à 7 300 téc). Alors que les exportations françaises de viande ovine sont restées limitées (+3 % à 5 300 téc sur sept mois), la hausse des abattages français d’ovins sur la même période (52 000 téc de janvier à juillet 2016, soit +5 % par rapport à 2015) n’a pas suffi à compenser le recul des imports, conduisant au repli de 3 % de la consommation française de viande ovine.

Nouvelle-Zélande Forte baisse des exportations depuis juillet

Alors qu’au printemps austral 2015, Beef and Lamb New Zealand annonçait un recul de l’ordre de 7 % du nombre d’agneaux présents dans les exploitations néo-zélandaises par rapport à 2014, les abattages cumulés d’agneaux n’ont baissé que de 3 % par rapport à l’année précédente d’octobre à juin (campagne néo-zélandaise allant d’octobre à septembre). Les conditions sèches de fin 2015 et début 2016 ont en effet entraîné un avancement des sorties d’agneaux, laissant peu d’animaux à sortir sur la fin de la campagne 2015-16. Les abattages d’agneaux ont ainsi chuté en juillet et août 2016, conduisant au recul de la production ovine néo-zélandaise. Malgré l’utilisation de stocks de report congelés, cette baisse s’est directement répercutée sur les exportations néo-zélandaises qui ont chuté de 20 % en juillet à 25 700 tonnes équivalent carcasse et de 28 % en août à 20 700 téc.

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