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Repérer les vaches à cellules dans le lait de tank

Seenergi propose depuis cet hiver de dénombrer les comptages cellulaires individuels à partir d’un échantillon de lait de tank. 

© F. Mechekour

Dénommé GénoCellules, ce service s'appuie sur le génotypage des vaches et celui de l’échantillon de lait prélevé dans le tank. Ce double génotypage permet en effet de faire le lien entre les cellules retrouvées dans le lait et les vaches dont elles sont issues(1). Annoncé à l’automne 2017, GénoCellules a commencé à être proposé par le groupe Seenergi(2) cet hiver. « À terme, l'objectif est de déployer ce service sur tout le territoire français via les entreprises de conseil en élevage », précise Yoann Gandais, chef de projet GénoCellules pour Seenergi.

Des résultats annoncés fiables jusqu'à 350 vaches traites

Concrètement, deux formules sont proposées sur la base d’une analyse tous les quinze jours. La formule « GénoCellules Pilotage » comprend vingt-quatre analyses (génotypages) de lait de tank et le génotypage des femelles de renouvellement. La formule « GénoCellules Premium » inclut dix-huit analyses de lait de tank et six contrôles de performances classiques (lait, TB, TP, cellules, Cétodetect…) et le génotypage des femelles de renouvellement. « L’éleveur est libre de gérer le nombre d’analyses, précise cependant Yoann Gandais. Les résultats sont disponibles en moyenne cinq jours après l'envoi de l'échantillon au laboratoire d'analyse. »

Un tarif comparable à un contrôle classique

La fiabilité de la technique est-elle garantie quel que soit le nombre de vaches traites ? « Les résultats sont fiables jusqu’à 350 vaches, affirme Yoann Gandais. La taille des troupeaux augmente en France et nous avons l’ambition de développer ce service à l’international. Par conséquent, nous travaillons pour améliorer la fiabilité des analyses au-delà de 350 vaches traites. »

Le tarif est comparable à celui d’un contrôle de performance classique, avec en prime le génotypage des femelles, indique Yoann Gandais sans donner plus de précisions. Le coût varie en effet selon le nombre d’animaux (tarif dégressif) et la formule retenue. « Un éleveur qui a déjà fait génotyper des femelles par d'autres structures que la nôtre payera également moins cher puisque nous pouvons récupérer les génotypages, avec l'accord des éleveurs. »

(1) Lire Réussir Lait, n° 318, p. 50 ou sur www.reussir.fr/lait.
(2) Seenergi regroupe Seenovia, Littoral normand et Origen Plus.

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