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Paiement du lait: « Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte pour la cryoscopie»

Eleveurs bio dans le Finistère, Guillaume Bigot et ses deux associés doivent faire face à des résultats de cryoscopie fluctuants.

Paiement du lait: « Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte pour la cryoscopie»
© D. R.

Producteur bio dans le Finistère, Guillaume Bigot élève, avec ses deux associés, une centaine de vaches Montbéliardes et croisées. Jusqu’à ce que Sodiaal, sa laiterie, uniformise entre régions sa grille de pénalités (1) liées à la cryoscopie, il ne s’était pas spécialement intéressé à ce paramètre. « Sur les 4 premiers mois avec cette nouvelle grille, on a eu un contrôle à -0.514°C, soit hors normes », se souvient l’éleveur.

Les trois associés ne pensent pas que le problème vienne de l’installation de traite. Elle est très récente, seulement trois ans, et en ligne haute, les risques d’eau résiduelle sont limités.

Quatre contrôles hors norme

« Même si on réhumidifie un peu lors de la désinfection des griffes, nous sommes plutôt sereins vis-à-vis de l’installation de traite », souligne Guillaume Bigot. Le problème ne semble pas non plus venir de buvées trop importantes juste avant la traite. Les vaches ont suffisamment d’abreuvoirs en pâture, leurs buvées sont réparties sur toute la journée. « Nous n’avons jamais remarqué qu’elles se précipitaient pour boire en rentrant pour la traite. Pourtant c’est sur la période estivale qu’on a le plus de dégradation de la cryoscopie », constate Guillaume Bigot.

Pour améliorer la cryoscopie, les trois éleveurs décident de forcer sur le minéral et le sel. Les résultats s’améliorent mais restent très variables. « Cela peut varier de -0.515 à -0,521 en deux semaines sans qu’on ne change rien. Bien sûr comme les vaches sont au pâturage, elles ne mangent pas exactement la même chose. Est-ce que cela peut expliquer de telles variations, est-ce que le standard à -0,520°C est adapté à une ration 100% pâturage?, s’interroge Guillaume Bigot. On sait que les taux jouent aussi ». D’où la nécessité d’analyser le fonctionnement de son élevage dans sa globalité en cas de dégradation de ce facteur.

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