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« Des chemins en béton pour mes vaches laitières : le meilleur investissement que j'ai fait ! »

Le Gaec des deux vallées, dans la Manche, est très satisfait de son chemin en béton de 780 mètres sur deux mètres de large, que parcourent ses 80 à 100 vaches traites.

Il y a trois ans, le chemin du Gaec des deux vallées de 780 mètres en béton est venu à la place d’un ancien chemin sur cailloux sur les premiers 100 mètres. À la place d'un chemin en terre sur une bonne partie. Et le dernier bout a été créé sur des prairies. « Aujourd’hui, il y a très peu de boiteries et les vaches sont propres. Nous faisons pâturer plus longtemps en saison. C’est le meilleur investissement que j’ai fait depuis que je me suis installé », reconnaît Benoît Fontaine, un des deux associés de cette exploitation de la Manche.

15 €/m2 pour 8 cm d'épaisseur

Le Gaec a été séduit par l’offre d’entreprises compétentes de sa région. « À côté de chez nous, il y a une entreprise (Lemenand) qui a un itinéraire technique avec du matériel qu’elle a adapté pour des chemins de pâturage en béton. Le béton préparé par une autre entreprise est spécifique pour cet usage. Le chemin m’est revenu à 21 700 euros hors taxe, soit environ 15 €/m2, pour 8 cm d’épaisseur. Sur cette somme, le béton en lui-même a coûté 17 000 euros. » Il n’y a pas d’aide pour des chemins en béton, car imperméabilisés.

Pas besoin de balayer le béton

Sur la partie de chemin créée, le décapage de la terre végétale a été très superficiel - à peine 3 cm. « Le béton a quasiment été posé sur l’herbe. » Une légère pente de 1 % sur le côté a été réalisée « pour que le chemin se nettoie tout seul ». Puis, l’entreprise a épandu le béton sans coffrage, grâce à un moule placé sur la pelle. « Ce moule tire le béton sur la longueur souhaitée. Le moule et les vibrations à l’épandage suffisent à créer une structure en surface pour éviter les glissades ; pas besoin de balayer le béton ! » Tous les cinq mètres, un disque marque un joint de dilatation sur 5 cm d’épaisseur. Cela permet aussi d’enlever plus facilement le béton si besoin.

« Nous étions quatre personnes - une dans la pelle, une dans la toupie et deux pour accompagner l’épandage. En cinq jours, nous avons coulé les 700 mètres de béton, mais c’était faisable en deux jours. » Deux jours après, les vaches peuvent marcher dessus. « Le seul entretien que j’aurai à faire dans quelques années sera d’enlever les bourrelets qui se forment sur les côtés du chemin. Pour l’instant, je n’ai rien eu à faire. » Le Gaec veut encore créer des chemins. « Même si ce sont des chemins secondaires, j’aimerais les faire en béton. C’est un investissement, mais il y a un retour évident. »

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