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« Avec 518 000 litres de lait, nous dégageons 210 000 euros de revenu disponible pour quatre associés »

Dans le Finistère, avec seulement 518 000 litres de lait bio produit avec de l’herbe, le Gaec de Kergoat dégage 52 000 euros de revenu disponible pour chacun de ses quatre associés. Son secret : une stratégie qui sort des chemins battus et beaucoup de rigueur technique.

Installé à Spézet dans les montagnes noires, le Gaec de Kergoat a mis en place un système herbager particulièrement efficace. Ses résultats économiques en 2020-2021 laissent rêveur : 62 % d’EBE sur produit dégagés avec 518 000 litres de lait bio produits sur 105 hectares d’associations ray-grass - trèfle. Les annuités sont limitées à 6 000 euros. Le revenu disponible s’élève à 210 000 euros. De quoi faire vivre très correctement les quatre associés de ce Gaec familial : Joël et Sylvie Quéré (60 et 58 ans), Olivier Guyomarch, le frère de Sylvie (48 ans), et Maeva Quéré, leur fille (31 ans).

Comment y parviennent-ils ? Grâce à une compression maximale des charges opérationnelles, limitées à 23 000 euros, au maintien volontaire du chiffre d’affaires au seuil du micro-bénéfice agricole (micro-BA), et à une politique d’autofinancement et d’autoconstruction. Une stratégie peu ordinaire qui a permis en 2019 l’installation en douceur de Maeva. Après un BTS Acse et quelques années de travail en usine, elle a racheté 60 000 euros de parts sociales, financés par un prêt familial. En apportant juste en location 25 hectares et 80 000 litres de lait qui ont été absorbés par la structure existante. « J’aurais pu bénéficier, comme tout jeune installé chez Sodiaal, de 300 000 litres, mais on ne le voulait pas », souligne-t-elle.

Une zone à faible potentiel pour le maïs

Le choix fiscal du micro-BA n’est pas récent. Depuis l’installation de Joël en 1985, le Gaec de Kergoat a toujours veillé à rester en dessous du seuil d’imposition au réel. Il a par contre changé radicalement son système de production. Jusqu’au début des années 2000, l’exploitation était dans un système très intensif, classique en Bretagne : 450 000 litres de lait sur 85 hectares, des vaches à 8 000 litres, des taurillons, 27 hectares de maïs dont une dizaine sous plastique et un peu de céréales. « Elle fonctionnait bien. Mais nous sommes ici à 245 mètres d’altitude dans une zone froide à faible potentiel maïs : le rendement moyen ne dépasse pas 8 tMS/ha. C’est après être allé voir d’autres éleveurs herbagers que nous avons commencé à faire bouger les choses, en réduisant la surface de maïs malgré la perte de primes PAC », raconte Joël Quéré. Un premier contrat territorial d’exploitation (CTE) a été mis en place en 2002 pour cinq ans. Son cahier des charges limitait le maïs à 750 kgMS/vache en interdisant le plastique, l’engrais azoté à 100 UN/ha sur céréales et 30 UN/ha sur pâture, et le concentré acheté à 800 kg/UGB. Plusieurs MAE ont ensuite pris le relais.

De l’herbe enrubannée et rien d’autre

En 2017, le Gaec de Kergoat a franchi un pas supplémentaire avec la conversion en bio de l’exploitation. Le système avait déjà bien évolué. Il ne restait plus que 7 hectares de maïs, et le niveau d’étable était descendu autour de 6 000 litres. La conversion a été accompagnée par la MAE « Système polyculture élevage », cumulable avec les crédits d’impôt bio en Bretagne. Son cahier des charges impose, entre autres, 12 % de maïs maximum dans la SFP et plus de 70 % d’herbe.

 

 
1 200 balles enrubannées ont été récoltés en 2021 et 1 000 en 2020.
1 200 balles enrubannées ont été récoltés en 2021 et 1 000 en 2020. © A. Conté
Le passage en bio a signé la suppression totale du maïs. « Pour alimenter les vaches pendant l’hiver, plusieurs options étaient possibles. Soit on gardait du maïs, mais cela impliquait de s’équiper en bineuse et d’acheter un correcteur azoté. Soit on cultivait du méteil, mais nous avons essayé en bio et cela ne nous a pas convaincus. Soit nous leur donnions uniquement de l’enrubanné. C’est ce que nous faisons aujourd’hui », expose Joël Quéré. Du 15 décembre au 15 mars, les vaches ne consomment que de l’herbe enrubannée, sans aucun aliment concentré ni minéral. Joël était persuadé que la production chuterait à 5 000 litres. Elle est restée à 5 800 litres. « Certaines vaches sont à 35 litres à la mi-janvier. Au printemps, j’en ai même à 40 litres », renchérit Sylvie Quéré. Il n’y a pas de problème de repro, en témoigne l’IVV à 380 jours avec des vêlages étalés sur l’année.

 

« À partir de mai, nous fauchons toutes les semaines »

« Ce niveau de lait sans aucun complément est exceptionnel », reconnaît Isabelle Pailler, conseillère lait des chambres d’agriculture de Bretagne. Il s’explique par la super-qualité des stocks d’herbe. Le Gaec de Kergoat qui assure lui-même toutes les récoltes s’en est fait une règle d’or. « À partir du mois de mai, nous fauchons toutes les semaines. Parfois, il n’y a pas une tonne de rendement par hectare. Mais pour avoir une herbe d’excellente qualité, il faut faucher régulièrement, insiste Joël Quéré. Je prends plaisir à faire ce travail. »

 

 
Le troupeau est en croisement trois voies : pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde ; les premiers croisements remontent à 2010.
Le troupeau est en croisement trois voies : pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde ; les premiers croisements remontent à 2010. © I. Pailler
Sur les 105 hectares de prairies, 100 hectares sont semés avec des associations de ray-grass anglais - trèfle blanc de plusieurs variétés et 5 hectares en ray-grass hybride - trèfle violet. Les 25 hectares situés à 6 km sont réservés à la fauche à raison de cinq à six coupes par an. Ils reçoivent uniquement du fumier. Quinze tonnes sont épandues en octobre-novembre. Les 80 hectares restant reçoivent uniquement trente tonnes de lisier très dilué à partir du 1er février en fonction de la portance.

 

Parmi eux, 55 hectares sont accessibles aux vaches, et 25 hectares aux génisses. « Je fauche dès qu’il y a excédent : de l’herbe à 13 cm et des 'stocks' de pâturage. Toutes les parcelles de pâturage sont fauchées au moins une fois par an, voire deux fois pour les garder propres. Car nous faisons depuis trois quatre ans, à partir de juillet-août, du topping (herbe fauchée, préfanée une journée puis consommée sur place). »

Toutes les balles sont identifiées parcelle par parcelle. « En hiver, les vaches consomment cinq balles par jour provenant de cinq parcelles différentes : trois de prairies de fauche (dont deux de qualité extra) et deux de parcelles de débrayage », précisent les éleveurs. Les refus sont distribués aux génisses.

Le Gaec vient de renouveler en 2020 une partie de la chaîne de récolte, essentiellement par autofinancement : l’enrubanneuse (17 000 €), le roundballer (48 000 €) et un tracteur (55 000 €) équipé de deux barres de coupe à l’avant et à l’arrière (13 000 €). « Jusqu’à présent, lorsque nous avions 40 hectares à faucher dans la journée, cela nous mobilisait à deux de 8 h du matin à 8 h du soir. Désormais avec 6,50 m de coupe, l’un pourra faucher et l’autre faner derrière. Nous gagnons du temps et de la qualité d’herbe », argumentent les éleveurs. Autre intérêt de ces investissements : leurs amortissements, en diminuant le résultat courant, permettront à Maeva de bénéficier des aides JA en maintenant le résultat courant en dessous de trois Smic.

Du pâturage jour et nuit à partir du 15 mars

Le pâturage est valorisé au maximum. Les vaches pâturent jour et nuit le plus tôt possible, en général à partir du 15 mars. « Depuis l’année dernière, nous faisons du pâturage fil avant systématique. Ce sont les points d’eau qui conditionnent le fil arrière. Car, avant, nous avions un système de paddocks trois jours, et un réseau d’alimentation en eau avec un point par paddock, détaillent les éleveurs. Avec le fil avant, l’herbe est de meilleure qualité et il n’y a pas de fluctuation de lait. »

Joël Quéré tient au mois le mois un planning prévisionnel de pâturage « fait maison » qu’il rectifie toutes les semaines en fonction des dates de fauche réelles. « Gérer l’herbe demande beaucoup de surveillance et de réactivité », souligne Isabelle Pailler.

Les éleveurs ont décidé de ne pas ressemer les prairies. Les plus vieilles ont 9 ans. Les plus jeunes 5 ans. Toutes sont en très bon état. « Nous allons les laisser vieillir car nous avons trop de stocks. Si on les ressème, le rendement va augmenter », argumentent-ils. Joël a fait le calcul : en 2021, il y a 150 tonnes en excédent par rapport aux besoins pour 120 UGB. Cela représente 1,4 tMS/ha d’excédent sur les 8,8 tMS/ha récoltées. Il y avait déjà un excédent de 90 tonnes en 2020 !

Du croisement trois voies pour avoir des vaches rustiques

 

 
Le boviduc, autoconstruit par les associés, a coûté 17 000 euros .
Le boviduc, autoconstruit par les associés, a coûté 17 000 euros . © M. Quéré
Toutes les parcelles de pâturage dédiées aux vaches sont accessibles par un chemin bétonné de 2,5 m de large exclusivement réservé aux vaches. « Nous avons tout réalisé nous-mêmes. Nous venons de refaire 1,3 kilomètre pour 20 000 euros ». Les producteurs ont également investi 17 000 euros, en 2015, dans un boviduc sous une petite route communale peu fréquentée. « Il n’était pas indispensable mais il nous facilite la vie. Avant, il fallait être deux pour mener les vaches au champ, et installer des ficelles (11 !) pour protéger les plates-bandes des voisins. Grâce au boviduc, nous gagnons une heure de boulot par jour. »

 

Lire aussi notre dossier : Des chemins qui tiennent la route

 

 
En dix ans, les éleveurs ont investi 80 000 euros dans des chemins bétonnés réservés aux vaches.
En dix ans, les éleveurs ont investi 80 000 euros dans des chemins bétonnés réservés aux vaches. © M. Quéré
Les vaches vont pâturer jusqu’à 900 mètres de la stabulation. « Et elles font le chemin quatre fois par jour. En moyenne, elles marchent entre 2,5 et 3 kilomètres par jour. Notre objectif est donc d’avoir des vaches rustiques. Nous avons commencé à les croiser en 2010 et nous nous sommes vraiment lancés dans du croisement trois voies après des voyages en Angleterre et en Irlande. » Aujourd’hui, le troupeau compte 90 % de croisées, dont 70 % de croisées trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde. Les vaches sont inséminées, mais le Gaec utilise sur les génisses un taureau montbéliard x pie rouge.

 

Le Gaec compte peu de problèmes sanitaires. Les quelques mammites sont traitées aux huiles essentielles. Au tarissement, la majorité des vaches ont seulement un obturateur de trayon. « Notre plus gros souci, ce sont les boiteries. Il nous est arrivé d’avoir un lot de six à huit vaches atteintes de dermatite », reconnaissent les éleveurs. Quant à la qualité du lait, elle est au rendez-vous : l’incidence qualité sur le prix du lait est régulièrement situé entre 45 et 50 €/1 000 l.

Des installations bien entretenues et une bonne organisation

L’exploitation est gérée de façon très rigoureuse. Joël tient toute une série de tableaux « maison », en plus des fiches de pâturage. Notamment un tableau mensuel de suivi de la production où sont notés chaque jour la quantité de lait par vache, le lait total, le nombre de vaches, les jours de lactation, les parcelles jour/nuit, la météo, les balles enrubannées distribuées, avec un calcul des moyennes mensuelles. « Nous n’adhérons plus au contrôle laitier pour la pesée car nous avons des compteurs à lait. Mais nous faisons toujours partie d’un groupe Atout lait où tous les producteurs du groupe ont évolué vers un système herbager », précise-t-il. Un autre tableau lui permet de comparer, d’une année sur l’autre, quelques critères clés de l’exploitation : le volume de lait livré, le chiffre d’affaires, le niveau de production, l’EBE/produit… Toutes ces données sont travaillées et archivées.

Les installations et équipements sont très bien entretenus. L’organisation du travail est bien rodée et laisse pas mal de temps libre aux associés. En hiver, Sylvie et Maeva démarrent la traite à 8 h pendant qu’Olivier racle l’aire d’exercice des vaches, puis Olivier remplace Sylvie qui part s’occuper des soins aux veaux et aux vaches. Joël s’occupe du paillage et de l’alimentation (retrait des refus, deux balles le matin, une le midi et deux le soir). En une heure et demie à deux heures, le tour est joué. Olivier et Maeva assurent généralement la traite du soir de 17 h à 18 h 30. Pendant la saison de pâturage, c’est Joël qui fait le suivi de l’herbe, gère les fils de clôture et va chercher les vaches en quad. Les fauches et récoltes sont assurées principalement par Joël et Olivier. Sylvie s’occupe de l’administratif avec Maeva.

La grande question qui commence à se poser aujourd’hui est celle de la transmission, même si Joël et Sylvie ne sont pas pressés de prendre leur retraite et ne l’envisagent pas avant cinq ans. « Nous aimons notre travail », affirment ces éleveurs bien dans leurs bottes. Avec deux associés de moins, le seuil de chiffre d’affaires pour rester au micro-BA est divisé par deux. Comment évoluera alors l’exploitation ? Accueillera-t-elle un nouvel associé ? Ou réduira-t-elle son activité en passant en monotraite et en mettant en place des vaches nourrices ? La balance semble pencher plutôt vers la seconde option.

Chiffres clés

SAU : 105 ha tout herbe dont 55 ha accessibles aux vaches

Cheptel : 90 vaches en croisement trois voies et leur suite

Référence : 600 000 l bio (Sodiaal) pour 518 000 l livrés

Chargement : 1,12 UGB/ha SFP

Main-d’œuvre : 4 UMO

Une économie de 65 000 euros grâce au micro-BA

Le Gaec de Kergoat est géré de façon à ne pas dépasser 85 800 € de chiffre d’affaires par associé, le seuil d’imposition au réel. Cela lui permet de ne pas être imposable sur le revenu agricole et de verser le minimum de cotisation MSA soit 4 000 € par associé. « Si nous étions au réel, nous devrions verser 65 000 € de MSA en plus, calcule Joël Quéré. L’argent économisé depuis trente ans compense largement l’impact négatif sur le montant de la retraite : 800 € par mois au lieu de 1 000 € par mois ». Mais « pour que cette stratégie tienne économiquement la route, il faut que l’exploitation ait une très bonne efficacité avec un très bon EBE sur produit », met en garde Isabelle Pailler. C’est le cas du Gaec de Kergoat qui atteint les objectifs qu’il vise en termes de chiffre d’affaires (343 200 € pour quatre associés) et d’EBE/produit (60 %), soit 204 000 € d’EBE. En fin d’année, si la moyenne triennale du chiffre d’affaires risque de dépasser le seuil, le Gaec peut jouer sur deux leviers : retarder la vente de vaches de réforme, ou passer en monotraite.

Le logement des veaux conforme au règlement bio

Le Gaec de Kergoat élève chaque année une vingtaine de génisses qui vêlent en moyenne à 27 mois.

 

 
L’aire extérieure des veaux avec la porte d’accès au bâtiment.
L’aire extérieure des veaux avec la porte d’accès au bâtiment. © A. Conté
Au Gaec de Kergoat, dans le Finistère, les génisses sont élevées en quatre lots de cinq. Elles sont nourries au lait entier jusqu’à 3 mois à raison de trois litres deux fois par jour. À 8 jours, elles passent en igloo puis en cases collectives dans un bâtiment jouxtant la salle de traite. Le Gaec vient de percer au fond de ce bâtiment une porte qui leur permet d’accéder à une petite parcelle en herbe clôturée de 150 m2. Il s’est ainsi mis en conformité avec le nouveau règlement bio qui impose un accès extérieur dès 6 semaines hors période hivernale dès que les conditions le permettent.

 

 

 
Un abri a été aménagé dans la parcelle pâturée par les petites génisses.
Un abri a été aménagé dans la parcelle pâturée par les petites génisses. © A. Conté
À 3 mois, les génisses qui naissent jusqu’en juin pâturent une parcelle « saine » qui leur est dédiée ; elle est fauchée en mai. Un abri avec un râtelier y a été aménagé. Elles ne reçoivent aucun aliment concentré, ni, depuis cette année, de minéraux.

 

Les génisses de deuxième année sont logées l’hiver dans l’ancien bâtiment taurillons. Elles rentrent à l’étable en même temps que les vaches car elles consomment leurs refus et une balle enrubannée de qualité un peu moins bonne.

« À l’avenir, nous allons essayer de faire vêler les génisses en juin-juillet afin de livrer un peu plus de lait l’été quand il est mieux payé », projettent les associés.

Avis d’expert : Isabelle Pailler, chambre régionale d’agriculture de Bretagne

« De la rigueur technique à chaque étape »

 

 
Isabelle Pailler, chambre régionale d’agriculture de Bretagne
Isabelle Pailler, chambre régionale d’agriculture de Bretagne © A. Conté
« Ici, tout semble simple et pourtant la rigueur technique est présente à chaque étape pour atteindre ce niveau d’efficacité économique. L’avantage compétitif du Gaec de Kergoat est une très bonne accessibilité des parcelles dans une zone pédoclimatique favorable aux prairies. Le pâturage avec 60 ares d’herbe disponible par vache assure à faible coût plus des deux tiers de la ration annuelle. Les aménagements parcellaires de qualité – boviduc, chemins, clôtures et réseau d’eau – permettent d’allonger la période de pâturage et procurent de bonnes conditions de travail.

 

Conjointement à l’installation de Maeva, avec une augmentation de 80 000 litres, la conversion à l’agriculture biologique a permis d’augmenter la valeur ajoutée et de dégager un revenu supplémentaire. Le maïs a été abandonné pour l’hiver. Il est remplacé par des stocks d’enrubanné de qualité. Les vaches croisées valorisent très bien les prairies et se passent sans souci de complémentation. Elles conservent toute l’année un bon niveau d’état corporel et produisent bien. »

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