Dossier Mycotoxines/Prévention
Une gestion de filière
Producteurs et transformateurs peuvent minimiser le risque en adaptant leurs pratiques
CHAQUE MAILLON de la filière peut chercher à minimiser le risque de présence de mycotoxines en multipliant les contrôles, les échanges entre partenaires, mais aussi en adaptant leurs pratiques. Le principal facteur favorisant le développement de fusarioses sur les blés reste l’humidité à la floraison. Un paramètre qui échappe à tout contrôle. En revanche, d’autres éléments peuvent favoriser leur apparition. Le producteur sera notamment attentif au précédent cultural et à la gestion des résidus. Planter derrière un maïs est notamment une situation à risque. Le recours au labours permet d’en limiter l’impact. La rotation des cultures constitue un moyen de réduire le risque de contamination. Une alternance avec des cultures non sensibles aux Fusarium est à privilégier. Cela fait d’ailleurs partie des recommandations établies par Bruxelles « pour réduire au minimum l’occurrence de ces toxines. » Le choix variétal joue aussi.