Une bouteille à la mer
Compte tenu des niveaux élevés des cours des céréales françaises, les filières animales de l’Ouest ont tendance cette année à solliciter davantage les produits d’importation. Le hic est qu’elles doivent aussi composer avec la grève des dockers et des grutiers qui entravent le déchargement des bateaux (cf. "Le blocage des ports..."). Avec à la clef des coûts supplémentaires. Déjà pressurés entre une valorisation difficile et insuffisante des productions et des prix des matières premières au plus haut, la filière n’avait pas besoin d’un durcissement du mouvement. Le conflit qui oppose le personnel portuaire au gouvernement fait craindre des ruptures d’approvisionnement sur certains produits du fait de la faiblesse des cadences… sans compter les risques de voir les ports bretons blacklistés par les armateurs internationaux !