Très chères céréales…
Pour venir en aide à l’élevage, mis à mal par la flambée des prix des matières premières, l’AGPB et l’AGPM proposent la création d’un fonds de solidarité structurel céréaliers/éleveurs. Celui-ci serait alimenté par une taxe volontaire, pour ne pas dire facultative, prélevée lors de la vente aux OS. L’argent collecté serait destiné à soutenir la modernisation et l’innovation dans le secteur de l’élevage. Pour la profession, en manque chronique d’investissements, cette source de financement sera sans doute la bienvenue. Mais, en attendant, les prix restent élevés. L’enveloppe constituée pendant cette crise, au bon vouloir des producteurs, ne pourrait, a priori, profiter qu’aux entreprises encore debout après cet épisode tumultueux. Pris en étau, entre des cours de matières premières au plus haut et des distributeurs refusant d’ajuster leurs prix, l’élevage est à bout de souffle. Tenez bon ! Dès que la tempête sera passée, on vous enverra les bouées !