Speed trading
Le projet de réforme du système bancaire présenté jeudi 15 novembre par le ministre de l’économie et des Finances, Pierre Moscovici, apporterait, selon certains analystes, une évolution marquante pour notre secteur : les banques seraient interdites de trading à haute fréquence et d’intervention sur les produits dérivés. Certains arguent que cette éviction des organismes bancaires, comme leur privation de trading à haute fréquence, pourrait affecter la liquidité des marchés. Un problème toutefois : ces dernières opérations seraient accusées, entre autres, d’accentuer les incidents de parcours sur les places électroniques. Les banques ne sont néanmoins pas les seules à confier une part de leurs achats et ventes à des algorithmes et des automates. Et l’on mesure mal leur présence sur les marchés. Ces orientations semblent néanmoins aller dans le sens d’une meilleure régulation… Symboliquement au moins.