Retour de salon

Se remettre derrière l'écran et rédiger à brûle-pourpoint ces quelques lignes, dès le lendemain de ces 65es JTIC, n'est pas un exercice si facile. De nombreuses rencontres et échanges d'opinions, un fourmillement d'idées, des flots d'images et d'informations,… vous y extirpent, pendant deux jours, du reste du monde et de l'actualité générale. Focalisons-nous sur cet évènement donc. Que retenir de ses journées ? Si l'on s'en tient à la seule partie Conférences, les opérateurs se sont interrogés sur la pertinence de se concentrer, pour l'export de blé tendre, comme c'est le cas actuellement, sur la seule teneur en protéines, prônant plutôt une mise en avant de la qualité de cette fraction du grain. Ils se sont aussi penchés sur la question du nettoyage des lots, étape qui doit être reconsidérée, alors que les opérateurs rapportent une recrudescence des graines étrangères mais aussi des grains cassés. Les différents maillons de la filière se renvoient la balle. Qui fait quoi et, surtout, qui paye ? Les meuniers ont aussi bénéficié des premiers retours sur 8 nouvelles variétés prometteuses testées par Arvalis. Sujet plus sociétal, si les pouvoirs publics entendent promouvoir la consommation de fibres pour leurs vertus nutritionnelles, l'idée se heurte à l'acceptabilité du consommateur. Les intervenants de la table ronde, consacrée à ce thème, proposent de promouvoir les produits naturellement sources de fibres, comme le pain à base de T65, avant de chercher à proposer des aliments enrichis loin d'être plébiscités. Autant de thèmes sur lesquels nous reviendrons au fil de nos prochaines éditions.