Réguler, bientôt has-been ?
L’élection présidentielle américaine approche à grands pas. Le scrutin se déroulera dans moins de trois mois. Un contexte sans doute à l’origine de l’attentisme dont fait preuve la Maison-Blanche pour prendre des décisions susceptibles d’assagir quelque peu le marché du maïs. Difficile en effet d’imaginer Barack Obama, en pleine course à la réinvestiture, imposer au puissant lobby pétrolier de limiter davantage sa production de bioéthanol. D’autant qu’il a en face de lui un adversaire tout ce qu’il se fait de plus libéral. Au coude à coude dans les sondages avec le président sortant, Mitt Romney, qui a été officiellement désigné candidat républicain le 28 août à Tampa, est en effet un multi-investisseur à succès qui ne fait pas dans le sentiment, ni le social, et prône les vertus de la Finance.
Il promet d’ailleurs, s’il est élu, de détricoter les règles d’encadrement des marchés financiers, mises en place pour prévenir d’une nouvelle crise. De quoi éloigner un peu plus l’espoir, bien maigre il est vrai, d’une avancée sur la question de la régulation des marchés céréaliers, promise par le G20.
No, we can’t anymore.