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Marché/Tendance hebdomadaire
Rapport USDA et possible hausse des taxes russes sur les exportations de grains font flamber les prix du blé tendre entre les 7 et 14 janvier 2021

La taxe sur l’export de blé tendre pourrait passer, à partir du 1er mars 2021, à 50 €/t, et ce jusqu'au 30 juin 2021, contre 25 €/t entre le 15 février et le 1er mars. Le maïs (25 €/t à partir du 15 mars 2021, et jusqu'au 30 juin 2021) et l'orge (10 €/t à partir du 15 mars, et jusqu'au 30 juin) pourrait également être taxées. La Russie pourrait également poursuivre sa politique de taxation des exportations après le 1er juillet 2021.

© geralt-Pixabay

Les cours du blé tendre ont nettement renchéri entre le 7 et le 14 janvier 2021 sur Euronext et le marché physique français, compte tenu de rumeurs émanant du marché au sujet d'une possible augmentation des taxes sur les exportations russes de grains, et d’un rapport USDA du 12 janvier haussier.

Le ministre de l'économie russe a confirmé les rumeurs, indiquant, le 15 janvier 2021, que la taxe sur l’export de blé tendre pourrait passer, à partir du 1er mars 2021, à 50 €/t, contre 25 €/t entre le 15 février 2021 et le 1er mars 2021 (25 €/t pour le maïs, 10 €/t pour l’orge, à partir du 15 mars), et ce, jusqu’au 30 juin 2021. Le gouvernement n'a pas encore approuvé ces propositions. Ensuite, ce même gouvernement pourrait taxer les exportations au-delà du 1er juillet 2021.

Suite à ces annonces, les prix du blé tendre sur Euronext grimpent de 5 €/t environ sur les échéances mars et mai à la mi-journée.

De son côté, rappelons que l’USDA a revu à la baisse les stocks mondiaux 2020/2021, passant de 316,5 Mt en décembre à 313,19 Mt en janvier, un chiffre inférieur aux attentes du marché.

Sur le marché physique français, les primes ont légèrement reculé, suite à la hausse des cours observée sur Euronext. La progression des prix a tempéré l’intérêt des acheteurs, mais des besoins sont rapportés, et des affaires se traitent en portuaire et à destination des fabricants d'aliments pour animaux, surtout sur avril-juin. Les meuniers se positionnent essentiellement sur la nouvelle campagne, sachant que des agriculteurs sont aussi vendeurs sur 2021/2022.

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