Nutrition animale
Oqualim entend améliorer sa lisiblité
Renforcer sa promotion

Oqualim entend se doter d'un référentiel de certification unique, commun à l'ensemble des métiers de la nutition animale, indique un communiqué. Le dispositif, créé en 2008, compte aujourd'hui trois guides de bonnes pratiques, respectivement dédiés à la production d'aliments composés, au prémélange et à l'aliment minéral. Et chacun dispose de son système de contrôle et de référencement. Cette démarche de rationnalisation devrait rendre Oqualim « plus lisible », comme le défend Jean-Louis Zwick, élu président de l'association, lors de la réunion de son conseil d'administration, le 24 juin dernier.
Vers un guide de bonnes pratiques unique, contre trois “actuellement.
” En complément, Oqualim prévoit le développement de deux systèmes de référencement, l'un pour les transporteurs de produits finis et l'autre pour les fournisseurs d'ingrédients.
Renforcer sa promotion
La promotion du dispositif, auprès des filières françaises, mais aussi européennes, figure parmi les chantiers prioritaires. Oqualim en France, GMP en Belgique, GMP+ aux Pays-Bas, QS en Allemagne... L'enjeu est notamment d'aboutir à des reconnaissances mutuelles des dispositifs développés dans les différents États membres. Et ce, pour « améliorer le fonctionnement du marché unique et en assurer la sécurité alimentaire », commente Stéphane Radet, directeur du Snia. Cela évite aussi la multiplication des référentiels que doivent gérer les entreprises et qui sont synonymes de coûts. Au niveau européen, la Fefac dispose de l'EFMC, son guide de bonnes pratiques d'hygiène reconnu par les autorités en 2007. Il sert de base à tous les systèmes mis en place aux niveaux nationaux, mais « n'est pas couplé à un système de contrôle par une tierce partie ». Contrairement aux dispositifs élaborés à l'échelle des pays, il ne s'appuie pas on plus sur un système de pilotage dynamique, avec plans d'autocontrôles analytiques et un référencement des fabricants d'aliments respectant les bonnes pratiques du secteur.