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Blé tendre - Exportations françaises 2022/2023 vers les pays-tiers de nouveau revues en hausse par FranceAgriMer

 Les orges fourragères françaises peinent quelque peu à trouver des débouchés internationaux selon FranceAgriMer (FAM).

© analogicus-Pixabay

Les exportations hexagonales 2022/2023 de blé tendre destinées aux pays-tiers sont attendues à 10,6 Mt selon le dernier bilan de FranceAgriMer (FAM) du 18 janvier 2023, en hausse de 300 000 t par rapport à décembre. « Le début de campagne s'est avéré très dynamique, notamment vers le Maroc, le Maghreb... (...) Et la demande reste présente », a justifié Paul Le Bideau, adjoint au chef de l’unité Grains et Sucre de FAM.

La Russie est certes compétitive, mais certains pays rechignent à travailler avec elle, compte tenu des sanctions internationales, rappelle ce dernier. De plus, le coût des assurances reste élevé, précise-t-il. L'expert ajoute que l'Australie est moins compétitive vers le Maghreb, en raison du fret onéreux, se focalisant sur l'Asie du Sud-Est. De son côté, l'Argentine n'a pas autant de volumes qu'espéré.

Sur le marché intérieur, la consommation de la meunerie française est inchangée d'un mois sur l'autre. « Nous avions déjà réduit le chiffre de consommation le mois antérieur, en conséquence de la hausse des coûts de l'énergie et du contexte inflationniste. Au vu du réalisé, nous restons sur la même ligne que le mois précédent », déclare Paul Le Bideau. Celle de la nutrition animale est revue à la hausse sur la période de 50 000 t, à 4,350 Mt.

Des stocks de blé tendre en baisse

Le bilan blé tendre français se tend entre décembre et janvier 2023, les stocks de fin de campagne nationaux 2022/2023 tombant à 2,329 Mt, contre 2,554 Mt précédemment.

En orge fourragère, « la marchandise éprouve quelques difficultés de compétitivité et donc à trouver des débouchés à l'export », relève l'adjoint au chef de l'unité Grains et sucre de FAM. Et ce malgré les récents achats chinois. Raison pour laquelle les exports vers les pays-tiers ont été revus à la baisse de 50 000 t entre décembre et janvier, à 2,45 Mt. « Cet abaissement est en réalité le fruit d'un compromis entre les récentes transactions, notamment de la part de la Chine, et d'une marchandise qui continue malgré tout à éprouver des difficultés de compétitivité prix », argue Paul Le Bideau. La consommation de la nutrition animale hexagonale régresse également du même ordre sur la période, à 1,150 Mt. Le bilan hexagonal se détend logiquement, les stocks de fin de campagne commerciale 2022/2023 grimpant à 1,968 Mt, contre 1,854 Mt précédemment.

Relèvement de la consommation de la nutrition animale hexagonale

Du côté du maïs, la consommation de la nutrition animale nationale est rehaussée par FAM de 50 000 t, à 2,4 Mt d'un mois à l'autre. Toutefois, les exportations sur l'UE sont révisées à la baisse du même ordre, pour tomber à 2,969 Mt. En raison d'un ajustement à la hausse de la collecte française de 100 000 t, à 11,768 Mt, les réserves de fin de campagne 2022/2023 sont légèrement réévaluées vers le haut, passant de 2,226 Mt à 2,302 Mt.

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