Mettre la Chine en appétit
La France est partie cette semaine faire du gringue à la Chine pour tenter de réduire le déficit commercial entre les deux pays. Comme l’avait illustré en début d’année la création du comité Asie, le secteur de l’agroalimentaire a des opportunités à saisir. Le gouvernement nourrirait notamment des espoirs sur la boulangerie-viennoiserie, dont les Chinois seraient de plus en plus friands.
Si les biscuitiers parient de leur côté sur l’image des produits français reflétant des traditions culinaires, en répondant parfois à des clichés, ils font un peu figure d’exception. Pour trouver une place dans l’empire du Milieu, il faudrait en effet plutôt produire en Chine. Les meuniers exportant dans le pays répondent à cette contrainte en aidant des boulangers à s’installer. Les Chinois consomment donc bien de la baguette à la française, en l’occurrence issue de farines venues de l’Hexagone, mais fabriquée chez eux. La coopérative Euralis a, elle, choisi l’option d’y construire une usine d’abattage et de transformation pour développer ses ventes sur le secteur du canard gras.