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Filière qualité
McDonald’s utilisera du blé CRC pour ses buns d’ici à fin 2019

De gauche à droite : Pierre Clément et Delphine Smagghe, respectivement, Manager Achats et Vice présidente Achat-Qualité, Développement durable, Communication chez McDonald's France, accompagnés de Marc Bonnet et Etienne Henriot, Directeur général et Président du GIE Filière CRC, au salon de l'Agriculture le 28 février.
© Rodolphe de Ceglie

McDonald’s France sélectionnera des blés cultivés selon le cahier des charges CRC pour la fabrication de ses buns à partir de la prochaine campagne, a annoncé l’enseigne le 25 février. Ce sont ainsi 38 000 t de blé en cultures raisonnées contrôlées qui entreront dans le processus de fabrication des petits pains à burger dès cet automne, « le temps pour les meuniers de travailler la nouvelle récolte de blé », explique un responsable de McDonald’s France. Les blés de force issus du GIE CRC seront produits par 625 agriculteurs sur une surface d’environ 6 000 ha et vendus à un prix intégrant le coût de production auquel vient s’ajouter la prime CRC (elle passera à 21 e/t pour la récolte 2019). Ce mode de calcul est spécifique au contrat passé avec l'enseigne McDonald's. De quoi attirer les producteurs en mal de prix rémunérateur.
Comme par le passé, les contrats sont pluriannuels (trois ans). « Connaître la destination du blé que nous produisons est très motivant pour les producteurs » , explique Etienne Henriot, président du GIE CRC et également producteur.

Un cahier des charges des plus exigeants

« Le blé 100 % CRC, originellement développé en reprenant les référents des cahiers des charges de l’alimentation infantile, comprend 185 points de contrôle très stricts en matière de qualité des céréales et de préservation de l’environnement », selon le communiqué. Parmi les éléments distinctifs du blé CRC, on notera une traçabilité parfaite du blé, l’obligation de le produire sur des parcelles éloignées des zones routières ou l’interdiction d’utiliser le glyphosate sur les cultures et les insecticides pendant le stockage. «En cas de doutes sur une molécules de protection des cultures, nous préférons l'écarter», ajoute Marc Bonnet, directeur général du GIE CRC.

 

 

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