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Filière luzerne déshydratée
Luzerne de France lance sa stratégie à horizon 2026

Lors de la présentation de la Stratégie Luzerne 2026, le 4 mars : Benoît Vachez, de Luzeal (Ardennes et Marne) à gauche sur la photo, Eric Masset, président de Luzerne de France (2è en partant de la gauche), Olivier Morant, de Téréos Nutrition Animale (Marne) et 4è en partant de la gauche et Thierry Tissut, de Capdea (Aube) et à droite.
© Luzerne de France

La Coopération agricole Luzerne de France a tenu, le 4 mars, une réunion à distance pour faire le point sur la filière. Au menu : ce qui a été fait depuis 2015 (date du dernier grand rapport stratégique) et les priorités à l’horizon 2026.

La filière luzerne envisage son futur autour de trois axes de performance. Tout d’abord une performance environnementale afin d’améliorer l’empreinte (gaz à effet de serre, poussières, qualité de l’eau) de la production de luzerne et de quantifier les effets positifs de cette culture pour l’ensemble de la société (les aménités), afin de pouvoir prétendre à des paiements pour services environnementaux.

Ensuite, une performance autour de la qualité nutritive de la luzerne, notamment dans le cadre de la notion de bien-être animal. À titre d’exemple, des études montrent que la luzerne déshydratée est non seulement bien tolérée en alimentation équine, mais que la ration intégrant de la luzerne peut améliorer la santé gastro-intestinale des chevaux.

Enfin, une performance socio-économique : il est question ici de marge économique, mais aussi de calculer les économies que la luzerne apporte lorsqu’elle est intégrée dans une rotation de cultures (baisse des charges de mécanisation, temps de travail, fourniture d’azote gratuit…).

D’autres thématiques ont été évoquées comme le renouvellement des générations et la féminisation, ou encore la luzerne pour l’alimentation humaine (dans le cadre de l’autorisation au niveau UE). Luzerne de France souhaite associer un maximum de professionnels travaillant autour de la luzerne pour en améliorer la visibilité (contrôleurs laitiers, vétérinaires, conseil technique, associations environnementalistes, réseaux d’apiculteurs…).

Quelques précision sur la filière :
La Coopération Agricole Luzerne de France, c’est 24 unités industrielles, 785 000 tonnes produites sous forme de granulés et de balles, 1 000 salariés et 7,5 % de la production française de protéines végétales.
Le rapport Luzerne 2026 est consultable sur www.luzernes.org
La vidéo de présentation de la stratégie 2026 est disponible sur Youtube-luzerne de France.

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