Libre de droit ?
Les lois régissant la création variétale en France sont controversées, en particulier le volet Certificat d’obtention végétal. Autorisant les semenciers à exploiter les progrès des concurrents, il participe pourtant à la biodiversité. Il garantit aussi la non-brevetabilité du vivant. Dans certains pays, à la législation plus souple, des producteurs se retrouvent pieds et poings liés à certains fournisseurs, en quasi-situation de monopole. Face à ces dérives, on peut s’interroger sur la légitimité d’une remise en cause de ces règles. Conserver des garde-fous semble raisonnable. Récemment, les marchés financiers se sont emballés du fait notamment de l’insuffisance de contrôle. L’ampleur du mouvement a détourné les marchés céréaliers de leurs fondamentaux. Ces réactions en chaîne ne peuvent qu’inciter à la prudence…